Dans une interview à Sport.ru, le président du CSKA Moscou est revenu sur le départ de Mike James pour les Brooklyns Nets, puis Monaco, et sur la situation d’Alexey Shved, la star russe venue du Khimki Moscou.
« Le CSKA avait un meneur de jeu, peut-être le meilleur du marché en ce moment. Il s’appelle Mike James, et avec son jeu actuel pour Monaco, il montre qu’il est toujours « en affaires » à ce jour. Ce qui s’est passé entre lui et (NDLR : Dimitris, le coach) Itoudis était imprévisible. Nous récoltons encore les fruits de ce conflit. A la fois financier et sportif. Le club a perdu un grand joueur et de l’argent, on a dû prendre un remplaçant, payer un rachat, s’endetter. J’en suis sûr : on a tout fait pour régler le conflit, qui paraissait initialement sans espoir. Si un joueur dans le vestiaire manque publiquement de respect à l’entraîneur, il ne peut pas être laissé dans l’équipe, car demain un autre le fera, puis un troisième, et le chaos commencera. J’ai traversé des dizaines de conflits au CSKA, impliquant à la fois des joueurs russes et étrangers, des stars, et les fans ne savent rien de 90% de ces conflits -et c’est bien-, mais c’est le premier qui n’a pas pu être résolu. Malheureusement pour toutes les parties. »
Les performances de Alexey Shved sont inconstantes, mais son président lui maintient sa confiance :
« Quand Alexey est revenu dans notre équipe, nous avons parlé de sa polyvalence et de sa volonté d’assumer n’importe quel rôle. C’est ce que l’on constate tout au long de la saison. Il est évident que dans certains rôles, avec un certain temps et une certaine responsabilité de jeu, la valeur du Shved augmente. Après un mauvais départ, il a fait beaucoup de grands matches. Dans le même temps, l’équipe est constamment tourmentée par des blessures et des maladies qui obligent les entraîneurs à remodeler la rotation, à changer de rôle et à changer d’orientation. C’est pourquoi les problèmes surviennent. Je crois en Alexey, son talent et ses capacités. Comme tout nouveau venu, il a besoin de temps pour s’adapter aux nouvelles circonstances, aux différents niveaux de pression. Avec le rôle, le temps de jeu qu’on avait prévu de lui donner, il se débrouille. Mais à cause de ces changements contraints de rôle et de temps, le tableau est « flou ». »