Sud-Ouest a réalisé un dossier sur la situation financière actuelle de l’Elan Béarnais et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle suscite des inquiétudes.
On peut y lire notamment que le déficit du club est compris entre 2,5 et 3 millions d’euros sur un budget total de 7,8 millions d’euros, et que le premier rendez-vous avec la DNCG a été décalé car les commissaires aux comptes ont eu du mal à certifier le bilan et « obtenir des informations solides quant au montage financier inédit et complexe de CSG (NDLR : CounterPoint Sports Group), qui repose sur les nouveaux instruments financiers que sont la blockchain et les cryptomonnaies. »
Sud Ouest écrit que les relations entre la mairie de Pau et CSG se sont nettement refroidis :
« Si la vente du club a été actée en début d’année, l’argent (800 000 euros) n’était pas encore arrivé ces derniers jours sur les comptes de la collectivité. Il a été placé sous séquestre par la société américaine qui souhaite renégocier son montant. En cause : les coûts des ruptures de contrat de l’ancien directeur exécutif Didier Gadou et du pivot Nicolas de Jong (environ 600 000 euros) et un procès aux prud’hommes perdu contre Sadio Doucouré (160 000 euros, un appel a été formé), qu’elle aurait découverts après sa prise de pouvoir. »
Le quotidien ajoute :
« Le budget prévisionnel 2022-2023 qui sera présenté devant la DNCG serait ainsi ramené autour de 5,5 M€. Mais le feu vert de l’instance n’est pas garanti et l’hypothèse d’une limitation de la masse salariale, qui provoquerait le départ d’un ou deux gros salaires, voire le cauchemar d’une relégation pour raisons financières, n’est pas exclue. »
Bref, alors que l’équipe paloise, vainqueur de la Coupe de France, est en demi-finale des playoffs de Betclic Elite, dans les coulisses, la situation est loin d’être aussi brillante.