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Le sélectionneur de l’équipe de France de basket-fauteuil : “C'était inoubliable”

Malgré l’élimination en quarts de finale face aux Etats-Unis (47-82), le sélectionneur de l’équipe de France masculine de basket-fauteuil, Franck Bornerand, est fier d’avoir remis la discipline sur le devant de la scène lors des Jeux Paralympiques de Paris. Et ce n’est pas fini.

© CPSF/KMSP

Face aux Etats-Unis, doubles tenants du titre, la marche était trop haute pour les Bleus du basket-fauteuil. Mardi soir, l’équipe de France masculine a dit adieu à son rêve de médaille aux Jeux Paralympiques devant près de 13 000 spectateurs à Bercy. Mais l’essentiel est ailleurs pour son sélectionneur - aussi coach des Aigles du Velay - Franck Bornerand.

“Au niveau des résultats, ce n’est peut-être pas ce qui était escompté. Maintenant, ça faisait 20 ans que l'équipe de France n'était pas aux Jeux. On y revient. On a remis un pied dans les Paralympiques. On a rencontré des équipes comme l'Angleterre, les Etats-Unis, qui sont les meilleurs mondiaux. Il ne fallait pas non plus voir trop haut. Je pense que le match de classement de demain (ce jeudi à 10h30 face aux Pays-Bas) sera largement à notre portée. L’objectif est de finir 5e”, a-t-il détaillé au micro de France Bleu Saint-Etienne.

Le coach ponot n’oubliera pas le soutien populaire exceptionnel du public français avec 12 726 spectateurs dès le match d’ouverture contre le Canada, 12 778 face à l’Allemagne, 12 721 contre la Grande-Bretagne et enfin 12 652 âmes en quarts face aux Etats-Unis.

“Ce public, c’est beau, impressionnant, inoubliable. Il n’y a pas de mots. Jouer devant 14 000 personnes (sic), c’est fantastique parce qu’il y a une ambiance de dingue dans cette salle-là. Merci encore à tout ce public qui nous permet de vivre des émotions fantastiques (...). Je pense que le match du Canada, le premier de la compétition, a surpris des joueurs. On a pas fait un très bon match et je pense que les joueurs n'étaient pas à la hauteur de cet événement-là. En termes de sensations, ils ont été surpris par cette ambiance, par cet engouement et cette ferveur. Le deuxième, une fois l'habitude prise, ça a été mieux.”
“Il ne faut pas que le soufflet retombe”

Absente des Jeux Paralympiques depuis Athènes en 2004, cette équipe de France, mise en valeur par l’arrivée du nouvelle génération, a pris rendez-vous avec le futur. Le plus dur est à venir : poursuivre la promotion du basket-fauteuil après Paris.

“La première fierté, c’est d'avoir ramené l'équipe de France aux Jeux. La deuxième, ce sont des images plein la tête. Ces moments-là, on veut les rejouer, on veut les revivre. Toutes les compétitions qui nous amèneront à des grands grands championnats, comme celui-ci, il faudra être présent (...). Je crois que c'est une image fantastique pour la promotion du handisport. La Fédération Française de handisport a fait beaucoup d’efforts pour que ces Paralympiques soient à la télé, soit sur les réseaux. Et ça porte ses fruits. Maintenant, il faut que les clubs prennent le relais. Il ne faut pas que le soufflet retombe et qu’on surfe sur cette vague-là pour promouvoir encore plus le handibasket et le handisport en général.”

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