Vincent Collet, le sélectionneur de l’équipe de France, sur le héros de France-Japon Matthew Strazel : “On n’a pas parlé de faire un 3+1. Ça aurait pu n’être qu’un tir à 3-points. Le défenseur n’est pas supposé venir contester à ce point le tir. On pouvait pas s’attendre à ce que les Japonais fassent faute sur Matthew (Strazel), sur un tir excessivement difficile qui plus est. C’est comme un miracle. Il part en arrière, de toute façon il fallait tirer, c’était clair. J’ai même cru qu'il allait le contrer tellement il s’est approché et il s’est jeté sur lui. Quand j’ai vu le tir partir, je ne pouvais même pas penser qu'il allait faire filoche. Ce soir, Matthew a été clairement l’homme du match. Et là, c’est plus que ça. Il a fait un exploit qui nous a sauvés.”
Victor Wembanyama : “Matthew, je ne l’ai jamais vu reculer, peu importe le niveau. Quand j’ai joué contre lui la première fois, j’avais 10-11 ans, c’était Nanterre contre Marne-La-Vallée et c’était un des plus jeunes comme moi, il avait déjà cette fougue et cette volonté d’être un leader et un scoreur. Malgré sa taille, plus jeune, c’était aussi le plus petit. Franchement, depuis le début, j’ai toujours su qu’il avait cette personnalité et ce feu en lui. Ce feu ressort tout le temps dans les gros matches. Le dernier tir ? Dans ma tête, je pense déjà à aller prendre le rebond, puis j’entends le sifflet, je regarde ce qui se passe et je cours vers Matthew pour le féliciter et lui donner de la force pour qu’il mette son lancer, quoi qu’il n’en ait pas besoin. C’est le tir de sa vie et c’est une chance de l’avoir vécu en live !”