Photo d’ouverture : Luka Doncic – Dallas Mavericks (Photo : Dallas Mavericks)
Après les 1998 (à retrouver ICI), place aux 1999. Et, bien sûr, au plus impressionnant d’entre-eux, le Slovène Luka Doncic, qui figure déjà parmi les meilleurs joueurs de NBA. Mais il n’est pas le seul basketteur de cette classe d’âge à déjà s’affirmer ou à susciter de grands espoirs. Entre NBA, NCAA et grands championnats européens, les neuf accompagnateurs de Luka D. ne manquent pas de talent !
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Comme pour toutes les générations que nous vous présentons dans ce « Top 70 des meilleurs Européens 1998-2004 », les dix joueurs de 1999 y sont présentés par ordre alphabétique, sans notion de hiérachie entre les uns et les autres. Cela étant, il ne faut pas se voiler la face, l’un de ces basketteurs domine le reste de la sélection (toutes classes d’âge confondues) de la tête et des épaules : Luka Doncic. Un incroyable phénomène qui, après avoir décroché un titre de MVP d’Euroleague à même pas 19 ans (ainsi qu’un titre de champion d’Europe avec la Slovénie pour faire bonne mesure), est devenu rookie de l’année en NBA avant de s’installer parmi les meilleurs joueurs de la meilleure compétition de basket au monde dès sa deuxième saison dans la ligue !
Autant dire que notre titre n’est pas trompeur pour deux sous : il y a bien Luka Doncic et les autres. Et ce sans leur faire injure. Mais, s’ils sont pour le moment à des altitudes plus modestes que celles fréquentées par la star slovène, ils n’en font pas moins partie du – petit – contingent de joueurs amenés à probablement connaître de belles destinées lors des années à venir. Tous ne brilleront pas en NBA mais ils peuvent pour la plupart espérer une carrière qui les amènera a minima dans de belles équipes européennes. Et même ceux qui n’y arriveront pas (qui peut prédire l’avenir ?) devraient suivre un joli parcours dans des championnats européens de premier plan (l’auteur de ces lignes n’a pas peur des contradictions…).
Toujours est-il que certains des joueurs de cette génération s’ébattent encore en NCAA alors que d’autres se font les dents dans des championnats européens (dont deux qui seront en Jeep Élite la saison à venir !) et que les trois derniers connaissent des débuts en NBA prometteurs, même s’ils sont moins fracassants que ceux de Luka D. Mais qui peut se targuer d’évoluer dans les mêmes sphères que le Slovène ?
Ludovic Beyhurst (1,72 m, meneur, France, Limoges)
Ses stats 2019-20 :
Jeep Élite (Limoges) : 12 matchs, 18,7 minutes, 6,8 points, 1,5 rebond, 4,3 passes, 10,5 d’évaluation
Eurocup : 2 matchs, 14,3 mn, 3,5 pts, 1,5 rbd, 2,0 pds, 2,0 d’éval
Quelle saison particulière pour le micro-meneur strasbourgeois ! Formé dans le club de sa ville natale (avec un intermède de deux saisons au Centre Fédéral), il y stagnait plus ou moins, n’arrivant pas à trouver sa place dans l’équipe (8 matchs à 12,1 mn pour 3,1 pts et 4,0 d’éval en début de saison dernière). Au point que la SIG l’a prêté au CSP Limoges, où le féroce défenseur s’est rapidement imposé par sa grinta, sa capacité à dégainer de loin (42,9 % à trois-points) et son sens de l’organisation du jeu. Alors certes, ses stats ne payent pas vraiment de mine, mais elles ne racontent pas tout ce que le joueur apporte sur le terrain, en matière d’énergie, de motivation, de collectif. Ce n’est du reste pas pour rien que le CSP l’a fait signer un contrat longue durée. Après, Ludovic Beyhurst devra toujours composer avec son 1,72 m, mais d’autres avant lui ont démontré qu’on pouvait être un joueur petit et un grand joueur. À lui de montrer qu’il peut les égaler.
Goga Bitadze (2,11 m, pivot, Géorgie, Indiana Pacers)
Ses stats 2019-20 :
NBA : 49 matchs, 8,4 mn, 3,1 pts, 2,0 rbds, 1,4 pd
G-League (Fort Wayne Mad Ants) : 6 matchs, 37,4 mn, 19,2 pts, 13,3 rbds, 4,0 pds
Même un surdoué ultra-précoce peut connaître des ratés dans sa progression. C’est le cas du colosse géorgien (un oxymore ?) Goga Bitadze. Après s’être formé et avoir fait ses premiers pas en professionnel en 2015-16 dans le club de la capitale de son pays natal, Tbilissi, il a ensuite rejoint le Mega Bemax, qui le prêta derechef au club serbe de Smederevo 1953, qui évoluait en championnat serbe. Après une saison d’apprentissage, il retourna au Mega Bemax, y devenant MVP de la ligue ABA U19. L’année suivante (2018-19), c’est l’ABA des « grands » que Goga Bitadze a dominé (MVP du championnat) tout en s’imposant en Euroleague avec Buducnost (prêté par son club serbe) comme le meilleur jeune de la compétition avec 12,1 pts, 6,4 rbds et 16,3 d’éval en 13 matchs ! Drafté en 18e position par les Indiana Pacers, le natif de Sagarejo (une bourgade à l’est de Tbilissi) s’est retrouvé en NBA, où il a connu des débuts hésitants, sans doute liés à un physique pas encore « fini ». Cela étant, même si ces premiers pas avec les Pacers peuvent sembler décevants par rapport au pedigree européen du joueur, ses stats en G-League montrent qu’il a tout ce qu’il faut en magasin pour s’imposer dans la meilleure ligue du monde. Ce n’est certainement qu’une question de temps avant qu’il reprenne sa marche en avant.
Isaac Bonga (2,03 m, arrière/ailier, Allemagne, Washington Wizards)
Ses stats 2019-20 :
NBA : 58 matchs, 17,7 mn, 4,6 pts, 3,2 rbds, 1,1 pd
Sans doute pas le plus connu des membres de notre sélection, le natif de Neuwied n’en est pas moins un joueur remarquable à plus d’un titre. Déjà par son physique hors norme : ses 2,03 m n’ont à supporter que… 82 kg ! Autant dire que nul ne sera étonné qu’il soit le seul joueur NBA à disposer d’un indice de masse corporelle inférieur à 20 (l’IMC établit un rapport entre taille et poids pour classifier les gabarits entre « maigre », comme Bonga, et « obèse »). Ensuite parce qu’il est difficile de dire quel est le véritable poste du fils d’immigrés de République Démocratique du Congo : il peut aussi bien jouer meneur, arrière ou ailier qu’ailier-fort, en attaque comme en défense. Enfin parce qu’il n’est pas qu’un phénomène athlétique mais aussi un vrai joueur de basket, doté de bons fondamentaux et d’une belle lecture du jeu. Après avoir été formé aux Fraport Skyliners (l’équipe de Francfort), où il a montré de sérieuses dispositions en 2017-18 (6,0 pts et 3,1 rbds en 33 matchs), il a été drafté au 39e rang en 2018 par les Philadelphie Sixers avant d’être aussitôt envoyé aux Los Angeles Lakers. Là, il a passé une première saison NBA frustrante, ne jouant que 22 bribes de match (5,5 mn de moyenne) pour des stats faméliques : 0,9 pt, 1,1 rbd, 0,7 pd. Transféré aux Washington Wizards à l’intersaison, il a fait preuve de gros progrès, notamment au tir : 52,2 % au shoot (contre 15,2 % la saison précédente) et 40,0 % à trois-points (contre… 0 %). Tous les espoirs lui sont permis pour la suite de sa carrière, pour peu qu’il renforce un tant soit peu son physique…
Luka Doncic (2,01 m, meneur/arrière/ailier, Slovénie, Dallas Mavericks)
Ses stats 2019-20 :
NBA : 54 matchs, 33,3 mn, 28,7 pts, 9,3 rbds, 8,7 pds
Déjà meilleur joueur européen actuel, le Slovène a tout pour devenir le meilleur joueur du monde dans les années à venir, présentant des stats à moins de 21 ans en avance sur celles de Lebron James au même âge (qui en 2004-05 valait 27,2 pts, 7,4 rbds et 7,2 pds) ! Tout est dit sur ce phénomène de précocité, qui a fait ses premiers pas en professionnel au Real Madrid à tout juste 16 ans. Un an plus tard, en 2017, il devient champion d’Europe avec la Slovénie et fait partie du cinq majeur de la compétition (14,3 pts, 8,2 rbds, 3,6 pds). En 2018-19, à 18 ans, il est MVP de l’Euroleague (ainsi que du Final Four) et de la Liga ACB, après avoir remporté deux fois le titre de Meilleur jeune de l’Euroleague les saisons précédentes. Drafté en 3e position par les Atlanta Hawks en 2018, il est échangé aux Dallas Mavericks contre Trae Young. Dès ses premiers pas en NBA, il se distingue, au point de terminer rookie de l’année (21,2 pts, 7,8 rbds, 6,0 pds). Cette saison, il a été élu dans le cinq majeur All-Star de la NBA, distinction récompensant entre autres ses 14 triple-doubles de la saison (on rappelera qu’il a réalisé 21 triple-doubles avant ses 21 ans, loin devant des Magic Johnson (7) ou Lebron James (5). S’il continue à progresser, il peut atteindre un niveau inédit.
Sehmus Hazer (1,93 m, arrière, Turquie, Bandirma Banvit)
Ses stats 2019-20 :
BSL (Turquie) : 22 matchs, 18,7 mn, 7,2 pts, 2,3 rbds, 1,7 pd, 5,8 d’éval
BCL : 16 matchs, 22,6 mn, 9,9 pts, 2,3 rbds, 2,2 pds, 9,4 d’éval
Le natif de Batman (ça ne s’invente pas !) joue à Banvit depuis ses plus jeunes années, progressant avec régularité. Solide et athlétique, il attire l’attention des scouts NBA, même si ses lacunes au tir, et notamment à longue distance (26,3 % à trois-points cette saison), ont pu doucher leur enthousiasme. Mais ses dernières prestations en la matière en BCL peuvent les rassurer : il est à 38,6 % dans l’exercice. Explosif, capable de finir près du panier, le jeune Turc doit gagner en régularité et en physique. Il devrait se présenter à la draft NBA de cette saison. S’il n’est pas retenu par une franchise, il y a de grandes chances que son cas intéresse des clubs d’Euroleague.
Georgios Kalaitzakis (2,02 m, meneur/arrière, Grèce, Nevezis)
Ses stats 2019-20 :
LKL (Lituanie) : 23 matchs, 28,4 mn, 12,2 pts, 4,3 rbds, 2,3 pds, 10,6 d’éval
Formé à l’Aris Salonique, le polyvalent Crétois (né à Héraklion) a effectué ses premières sorties professionnelles en 2016 dans les rangs du Panathinaïkos. Dans cette grande écurie européenne, le jeune homme n’a pas réussi à percer (3,4 pts, 1,0 rbd, 0,7 pd en 2018-19). En manque de temps de jeu et de responsabilités, il est parti avec son frère jumeau Panagiotis en Lituanie, à Nevezis, où il a eu toute latitude pour montrer son talent. Athlétique, porté sur l’attaque du cercle, provoquant de nombreuses fautes, le meilleur marqueur de l’Euro U20 2019 (20,0 pts) pèche pour le moment par son irrégularité ainsi que par son adresse douteuse : 34,1 % aux tirs et 29,5 % à trois-points. Il est attendu en fin de deuxième tour de la prochaine draft NBA mais il devra se renforcer physiquement (87 kg…) et progresser sur ses lacunes pour espérer y faire sa place. À défaut, il peut envisager une belle carrière européenne.
Dzanan Musa (2,06 m, arrière/ailier, Bosnie-Herzégovine, Brooklyn Nets)
Ses stats 2019-20 :
NBA : 35 matchs, 11,6 mn, 4,2 pts, 2,0 rbds, 0,9 pd
G-League (Long Island Nets) : 12 matchs, 31,0 mn, 19,5 pts, 8,4 rbds, 2,8 pds
Le natif de Bihac est un phénomène de précocité. En 2016, lors de la Coupe du Monde U17, il empilait 34,0 pts et 8,1 rbds avant, l’année suivante, de produire 15,2 pts, 3,7 rbds et 2,7 pds avec l’équipe nationale de son pays. Le longiligne arrière/ailier (94 kg tout mouillé) a quitté la Bosnie et son club de Sarajevo pour rejoindre le Cedevita Zagreb, avec lequel il a cartonné : 12,5 pts et 3,3 rbds en 2017-18. Ce qui lui valut cette saison-là d’être nommé Meilleur jeune de la Ligue ABA, de figurer dans le cinq majeur de ce championnat et d’être nommé Meilleur jeune de l’Eurocup. À la fin de cette saison, Dzanan Musa s’est présenté à la draft NBA, étant sélectionné en 29e position par les Brooklyn Nets. Lors de ses deux premières saisons aux États-Unis, il a alterné entre NBA et G-League, la faute à une inconstance aussi flagrante que son manque de maturité. Forçant ses tirs (36,0 % au shoot et 23,1 % à trois-points en NBA), pas toujours collectif, concerné par intermittence par la défense, le vif ailier doit prendre du plomb dans la tête pour espérer concrétiser avec les adultes tous les espoirs qu’il a fait naître dans les compétitions de jeunes.
Olivier Sarr (2,15 m, ailier-fort/pivot, France, Wake Forest – NCAA)
Ses stats 2019-20 :
NCAA : 30 matchs, 26,7 mn, 13,7 pts, 9,0 rbds, 0,9 pd
L’immense intérieur a quitté le Centre Fédéral après une saison 2016-17 blanche en raison de problèmes physiques liés à sa croissance. Rétabli, il a rejoint Wake Forest, université moyenne de NCAA (111e cette saison au ranking), où il a considérablement progressé en trois saisons dans tous les secteurs de jeu. Considéré comme un très gros potentiel, fort rebondeur, bon passeur, il doit maintenant se renforcer physiquement et régler la mire à distance : 14,3 % à trois-points cette saison… Le Niortais connaît une intersaison agitée : il a quitté Wake Forest pour l’université de Kentucky, mais les règles de la NCAA (qui n’autorisent un transfert entre facs qu’au prix d’une année « redshirt » sans jouer) pourraient pousser le joueur à tenter sa chance en Europe ou à se présenter à la draft NBA avec un an d’avance.
Marko Simonovic (2,14 m, pivot, Monténégro, Mega Bemax)
Ses stats 2019-20 :
Ligue ABA : 21 matchs, 29,0 mn, 16,2 pts, 7,6 rbds, 1,2 pd, 18,1 d’éval
Euro 2021 (qualifications) : 2 matchs, 15,2 mn, 3,5 pts, 4,5 rbds, 1,0 pd
L’homonyme de l’ailier serbe bien connu dans nos contrées (il a joué à Pau-Lacq-Orthez en 2014-15) est un globe-trotter : il est parti de son pays à 16 ans pour l’Italie, passant deux saisons à Moncalieri (4e division italienne) avant de rejoindre Sienne, alors en deuxième division du pays. En 2018, il signe un contrat longue durée avec l’Olimpija Ljubljana où il joue une saison avant d’être prêté au Mega Bemax serbe. Là, ses talents éclatent au grand jour. Fort attaquant, bon rebondeur, contreur de bon niveau (1,1 par match en ABA), mobile, il pèche en revanche en défense et peut se retrouver rapidement embêté par les fautes. Attendu en fin de deuxième tour de la prochaine draft au mieux, son avenir semble plutôt devoir s’inscrire en Europe, où ses compétences pourraient trouver à s’exprimer dans une écurie de premier plan.
Arnas Velicka (1,96 m, meneur, Lituanie, Prienai CB)
Ses stats 2019-20 :
LKL : 24 matchs, 26,5 mn, 12,2 pts, 3,2 rbds, 4,7 pds, 13,9 d’éval
Depuis ses premiers pas avec l’équipe réserve du Zalgiris Kaunas (en 2014-15), le grand meneur a suivi un parcours tortueux, l’emmenant jouer dans l’équipe B de Barcelone en 2016-17 avant de repartir au pays, à Lietkabelis la saison suivante, de refaire ses valises pour Tartu celle d’après et de jouer pour Prienai, à nouveau en Lituanie, cette année ! Pas fatigué par les voyages, il va découvrir la France la saison prochaine, ayant signé pour Châlons-Reims. Très à son avantage dans les compétitions de jeunes – il tournait à 16,4 pts, 4,9 rbds et 6,6 pds à l’Euro U20 2019 après avoir été dans le cinq « all star » des précédents Euros U16 et U18 auxquels il a participé, il a peiné à s’installer dans le basket adulte avant de reprendre sa progression en Estonie, à Tartu, puis à Prienai. Joueur rapide et doté d’une bonne vision du jeu, le natif de Kaunas souffre principalement d’une maladresse chronique : 38,6 % aux tirs, 29,1 % à trois-points et 65,7 % aux lancers francs sur la saison. S’il règle la mire et éparpille moins de ballons (3,3 balles perdues), il peut à terme viser de bonnes équipes européennes. En attendant, il va pouvoir poursuivre sa progression en Jeep Élite, ayant signé pour la saison à Châlons-Reims.
Ils méritent aussi l’attention
Onuralp Bitim (1,98 m, ailier, Turquie, Karsiyaka)
Ses stats 2019-20 :
TBL (Turquie) : 21 matchs, 11,3 mn, 4,6 pts, 1,8 rbd, 0,6 pd, 4,8 d’éval
FIBA Europe Cup : 16 matchs, 10,2 mn, 3,1 pts, 1,0 rbd, 0,4 pd, 3,3 d’éval
Toni Nakic (2,03 m, ailier, Croatie, Sibenik)
Ses stats 2019-20 :
HKS (Croatie) : 21 matchs, 31,4 mn, 15,7 pts, 3,9 rbds, 3,3 pds, 15,5 d’éval
Lundi, la génération 2000
Pour retrouver l’introduction de ce dossier, c’est ICI
Pour retrouver les 1998, c’est ICI
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Comme pour toutes les générations que nous vous présentons dans ce « Top 70 des meilleurs Européens 1998-2004 », les dix joueurs de 1999 y sont présentés par ordre alphabétique, sans notion de hiérachie entre les uns et les autres. Cela étant, il ne faut pas se voiler la face, l’un de ces basketteurs domine le reste de la sélection (toutes classes d’âge confondues) de la tête et des épaules : Luka Doncic. Un incroyable phénomène qui, après avoir décroché un titre de MVP d’Euroleague à même pas 19 ans (ainsi qu’un titre de champion d’Europe avec la Slovénie pour faire bonne mesure), est devenu rookie de l’année en NBA avant de s’installer parmi les meilleurs joueurs de la meilleure compétition de basket au monde dès sa deuxième saison dans la ligue !
Autant dire que notre titre n’est pas trompeur pour deux sous : il y a bien Luka Doncic et les autres. Et ce sans leur faire injure. Mais, s’ils sont pour le moment à des altitudes plus modestes que celles fréquentées par la star slovène, ils n’en font pas moins partie du – petit – contingent de joueurs amenés à probablement connaître de belles destinées lors des années à venir. Tous ne brilleront pas en NBA mais ils peuvent pour la plupart espérer une carrière qui les amènera a minima dans de belles équipes européennes. Et même ceux qui n’y arriveront pas (qui peut prédire l’avenir ?) devraient suivre un joli parcours dans des championnats européens de premier plan (l’auteur de ces lignes n’a pas peur des contradictions…).
Toujours est-il que certains des joueurs de cette génération s’ébattent encore en NCAA alors que d’autres se font les dents dans des championnats européens (dont deux qui seront en Jeep Élite la saison à venir !) et que les trois derniers connaissent des débuts en NBA prometteurs, même s’ils sont moins fracassants que ceux de Luka D. Mais qui peut se targuer d’évoluer dans les mêmes sphères que le Slovène ?
Ludovic Beyhurst (1,72 m, meneur, France, Limoges)
Ses stats 2019-20 :
Jeep Élite (Limoges) : 12 matchs, 18,7 minutes, 6,8 points, 1,5 rebond, 4,3 passes, 10,5 d’évaluation
Eurocup : 2 matchs, 14,3 mn, 3,5 pts, 1,5 rbd, 2,0 pds, 2,0 d’éval
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