Photo d’ouverture : Ousmane Dieng (Photo : FFBB)
Quels sont les meilleurs joueurs français de la génération 2003 ? Quoi de mieux, pour découvrir (pour bon nombre d’amateurs de basket) ces jeunes basketteurs que les deux meilleurs connaisseurs de cette classe d’âge, à savoir Bernard Faure (coach de l’équipe de France U16) et Stanislas Hacquard (coach de l’équipe de France U15) ?
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Ils avaient 15-16 ans au début de cette saison, ils ont aujourd’hui 16-17 ans. Des « bébés », en quelque sorte, de très jeunes gens en pleine croissance, encore loin d’être « finis » physiquement tout autant que techniquement, tactiquement ou mentalement. Rien que de logique : le lecteur se souvient-il de ses 16 ans (pour ceux qui ont dépassé cet âge) ?
Pour autant, même s’ils sont encore loin du niveau qu’ils peuvent espérer atteindre à l’âge adulte, ces joueurs pointent déjà, pour certains, le bout de leur nez dans des compétitions où ils se confrontent à bien plus « vieux » qu’eux. Ils sont ainsi une quinzaine de joueurs nés en 2003 à avoir pu plus ou moins longuement montrer leur talent en championnat Espoirs alors que d’autres, ceux du Pôle France tout particulièrement, ferraillent toutes les semaines (lorsque la situation le permet…) en NM1. Au total, nous avons recensé 34 garçons de 2003 évoluant dans ces deux compétitions ou ayant participé à l’Adidas Next Generation Tournament 2019-20 (avec, en sus du Pôle France, les U18 de Nanterre et de LDLC Asvel).
Et, sur ces 34, une dizaine d’entre-eux semble déjà très prometteuse. Certes, à ces âges, l’on sait que prédire de manière « ferme et définitive » telle ou telle trajectoire est périlleux, tant d’événements peuvent venir influer sur la progression des uns et des autres, de la blessure au choix d’une autre voie professionnelle. Mais, à défaut de penser que tous les joueurs présentés ici deviendront des stars de la Jeep Élite ou de championnats d’encore plus haut niveau (on sait que ce ne sera pas le cas, que certains n’y parviendront pas), tous possèdent aujourd’hui les qualités pour viser haut.
Avec, qui plus est, une particularité de taille, si l’on ose dire : la génération 2003 regorge de joueurs très grands. Et même mieux, souligne Stanislas Hacquard : « c’est une belle génération. La dernière sélection U16 est la plus grande de tous les temps ! Sa moyenne s’établissait à 2,02 m alors que, sur les dernières années, en U20, elle ne dépassait pas 1,98 m. En outre, elle est composée de beaucoup de très bons joueurs, de prospects de haut niveau. Cette génération va continuer à se bonifier, les grands vont continuer à progresser. Avec Bernard Faure, nous fondons beaucoup d’espoirs sur eux. »
Bien sûr, comme on le sait, les grands gabarits mettent souvent plus de temps que les autres à atteindre leur pleine maturité. Il va donc falloir être patient, ces très jeunes joueurs ne seront pas forcément opérationnels avant quelques années. Mais leur profil permet de penser que la relève sera assurée à moyen terme !
Comme pour les toutes les classes d’âge, la liste qui suit est présentée par ordre alphabétique, sans hiérarchisation entre les joueurs.
Les prospects de haut niveau
Adama-Alpha Bal (1,95 m, Pôle France (NM1), meneur-arrière)
Ses stats 2019-20 : 16,4 mn, 4,8 points, 1,1 rebond, 0,9 passe, 1,0 d’évaluation
Bernard Faure : « il peut jouer sur le poste 1 ou le 2. Il est plus arrière que meneur aujourd’hui, mais il devrait évoluer vers le poste de meneur. Il a un vrai tir, un vrai bras. Pour l’instant, c’est un pur attaquant, qui peut jouer le pick & roll, franchir en un-contre-un, shooter extérieur. En revanche, défensivement, c’est beaucoup plus ‘light’, il a des difficultés quand son adversaire est plus petit et plus vif que lui. Il donnera sa pleine mesure dans 2-3 ans. Il est encore irrégulier, doute assez vite quand il n’est pas en réussite. Mais c’est un fort potentiel. »
Stanislas Hacquard : « dans d’autres générations, il serait titulaire alors que là, il démarre sur le banc. Il est actuellement plus arrière que meneur, plus à l’aise pour shooter que pour driver ou monter la balle. Il a un très bon tir à trois-points. Il faut qu’il se détermine sur l’un des deux postes, qu’il s’améliore en défense sur le porteur, car il est en difficulté sur des joueurs physiques. Mais c’est un beau joueur. À lui de franchir le cap, maintenant, déjà de vouloir passer devant les autres. Mais il est déjà très précieux dans son rôle de combo. »
Naoll Balfourier (2,16 m, Pôle France (NM1), pivot)
Ses stats 2019-20 : 18,5 mn, 4,1 pts, 3,6 rbds, 0,5 pd, 3,2 d’éval
B. F. : « il est costaud, presque lourd, mais il progresse beaucoup. Il comprend vite, peut s’écarter et même tirer à trois-points, il a un geste de tir très propre. En plus, il est créatif sur le jeu posté. Mais il reste du travail. Il ne s’est pas encore approprié son corps. Il n’aime pas être touché, bousculé. Cela dit, il est intelligent, il aime ce qu’il fait, il donnera sa pleine mesure dans quelques années. Il faut qu’il comprenne qu’il fait 2,16 m, qu’il prenne confiance en lui. Des joueurs de son profil, il n’y en a pas beaucoup. »
S. H. : « il a un vrai corps, est très bien bâti tout en présentant déjà un gros bagage technique. Et il est loin d’être idiot dans le jeu. Mais il va falloir qu’il se lâche, qu’il mette de la dureté, de la méchanceté. Il faut être patient avec lui, croire en lui. S’il veut aller à haut niveau, la motricité, la mobilité latérale sont importantes. Il faut qu’il travaille pour pouvoir défendre plus loin du cercle contre un pivot qui tire à trois-points. Avec son gabarit, nous espérons qu’il puisse atteindre l’équipe de France A. Mais c’est à lui de se donner les possibilités d’y arriver. »
Nathan De Sousa (1,87 m, Cholet (Espoirs), meneur)
Ses stats 2019-20 : 18,4 mn, 6,2 pts, 2,8 rbds, 2,3 pds, 6,3 d’éval
B. F. : « c’est un meneur intéressant, qui a une dimension de leader communiquant, de chef d’orchestre vocal. Il progresse dans ses choix, fait preuve de beaucoup d’énergie. Parfois trop, il doit progresser sur ce plan. Il a fini meneur titulaire à l’Euro U16, il est très déterminé. Il est encore assez léger physiquement et a un peu de mal dans les contacts, mais il ne lâche jamais rien. Il est motivé, il veut y arriver, il va développer des choses. Il ne rechigne pas à prendre ses responsabilités, à se mouiller. Il ne se cache pas sur le terrain. C’est un profil important pour l’équipe, qui devrait avancer de façon régulière. »
S. H. : « je dirai que c’est un ‘late bloomer’ : en U14-15, on n’était pas certains qu’il puisse passer le cap international puis il a fait d’excellentes choses avec les U16, en commençant sur le banc pour finir pratiquement meneur numéro 1. C’est un peu un meneur à l’ancienne, qui fait joueur les autres, bon passeur et qui peut aussi finir. Ce qui est intéressant, c’est son ratio passes/balles perdues, car il perd très peu de ballons. Il n’a pas un gros physique naturel, mais il n’est pas mangé. Il doit quand même travailler sur son physique pour exister et porter le danger. Il est correct à trois-points mais il doit devenir plus fiable, y compris en sortie de dribble. Et progresser en défense, même s’il est déjà très sérieux sur cet aspect. »
Brice Dessert (2,07 m, Pôle France (NM1), pivot)
Ses stats 2019-20 : 18,1 mn, 5,7 pts, 4,2 rbds, 0,6 pd, 6,7 d’éval
B. F. : « c’est un pivot très costaud mais qui a encore peu de basket. Il avait commencé puis il a arrêté avant de reprendre. Depuis qu’il est au Pôle France, il est beaucoup plus investi. C’est un gros rebondeur, possédant une bonne finition près du cercle. Et il développe un bon petit shoot à mi-distance. C’est un battant, qui fait des écrans, qui score près du panier. Ce n’est pas le plus gros scoreur, mais il est dans le travail de l’ombre. S’il se construit là-dessus, il sera professionnel. Pour le moment, il manque de flexion, d’appuis. Et il est encore inconstant, parfois naïf. Il doit s’endurcir. »
S. H. : « c’est un gros prospect avec comme point fort d’être très bon au rebond. Il a un sens inné du rebond, aussi bien offensif que défensif. Il a des épaules, il saute. Dans le jeu rapide, il court très bien, il peut aller plus vite que les autres. Il a une énorme marge de progression au niveau technique et tactique, sur la motricité fine et le sens du jeu. Mais il est vraiment taillé pour être présent jusqu’aux U20. Il faut lui laisser du temps, mais il faut qu’il reste concentré, qu’il travaille. »
Ousmane Dieng (2,03 m, Pôle France (NM1), meneur-arrière)
Ses stats 2019-20 : 24,5 mn, 10,2 pts, 3,0 rbds, 1,5 pd, 7,2 d’éval
B. F. : « c’est le plus important potentiel de la classe d’âge, un poste 1 ou 2 de 2,03 m. Il est étonnant dans la compréhension du jeu, fluide. Comme il devient adroit, il est dangereux à trois-points comme dans la finition près du cercle. En revanche, il est encore filiforme, il doit travailler physiquement. Il faut qu’il se fasse mal, qu’il se frotte à des adultes. Il doit comprendre que le contact est obligatoire dans le jeu. Il doit aussi travailler sa vitesse de pieds pour la défense. C’est un garçon très agréable à entraîner, qui devient de plus en plus leader, loin d’avoir atteint son potentiel. »
S. H. : « c’est une pépite, très travailleur, très sérieux, qui reconnaît volontiers ses erreurs. Il est ultra-complet : il a le tir, le drive, le tir sur pick & roll, c’est un bon organisateur, il peut jouer sur les postes 2 et 3 mais aussi en meneur et dépanner en 4 ! Avec son potentiel et sa capacité à faire de multiples choses, il a un profil exceptionnel. Mais il doit travailler la défense et sa latéralité face à des joueurs plus rapides. C’est un bon passeur, sous contrôle, intelligent. C’est une vrai qualité. »
Hugo Meniandi (2,00 m, Le Mans (Espoirs), ailier-fort/ailier)
Ses stats 2019-20 : 15,8 mn, 6,1 pts, 3,2 rbds, 1,0 pd, 7,3 d’éval
B. F. : « son profil est atypique. Il fait 2,00 m, a été formé pivot, mais il essaye aujourd’hui de s’écarter, car il ne devrait plus grandir. Il est efficace dans le basket de jeunes, mais une question se pose : comment va-t-il évoluer vers le poste 4 puis le 3 ? Au Mans, ses entraîneurs le font travailler sur le poste d’ailier, mais ça reste difficile. En défense, il n’a pas encore tous les rouages d’un poste 3, ce qui ne va pas forcément dans le sens d’un changement de poste. Il est intense, costaud, courageux, bon rebondeur. Il a beaucoup de travail physique à faire, notamment sur l’aérobie. Ce sera un bon joueur de club, mais ça lui sera dur d’aller plus haut, je pense. Ce n’est pas le plus gros potentiel de la génération, mais on sait qu’il sera efficace dans les équipes de jeunes. »
S. H. : « c’est un gros bagarreur, un fort rebondeur, un petit intérieur battant, doté d’une mentalité de gagneur. Il a de bons mouvements poste bas, il aime bien charogner. Il est un peu limité par sa taille, mais c’est un bon passeur. Et il a un abattage positif sur le terrain, il est un leader par l’exemple. Son seul bémol, c’est sa taille. Il faudrait qu’il glisse sur le poste 3, mais il a ses habitudes à l’intérieur. Et il faudrait qu’il développe son tir extérieur, il ne prend pas de shoots de loin, pour l’instant. C’est un joueur dont on ne peut dire exactement aujourd’hui ce qu’il va devenir. Il a une belle densité physique, mais quelle va être son évolution ? En tout cas, il continue à être dominant avec nous. Et un Flo Piétrus a bâti sa carrière à l’intérieur avec ses petits 2,00 m. À Hugo de montrer qu’il peut faire pareil. »
Maxime Raynaud (2,12 m, Saint-Charles Charenton (U18 France), pivot)
Ses stats (Euro U16 2019) : 7,5 mn, 2,2 pts, 2,3 rbds, 1,0 pd, 3,0 d’éval
B. F. : « il n’a que trois ans et demi de basket structuré derrière lui, il faisait de la natation auparavant. Il est rapide, mobile, il comprend vite les choses mais il a toute une motricité à construire. Il a un double projet : c’est un élève brillant qui veut faire des études de haut niveau en plus du basket. L’inconvénient, c’est qu’il est difficile de concilier études et basket, ses partenaires avancent plus vite que lui. Il a des lacunes tactiques. Mais c’est un potentiel brut intéressant par son rapport taille/mobilité. Il a le potentiel le plus haut de la génération. »
S. H. : « il pourrait devenir basketteur pro ou scientifique. Il faudra sans doute qu’à un moment il fasse un choix. Il est intelligent, c’est un battant, pas un grand mou. Dans d’autres générations, il aurait été dans le cinq majeur. Il est très solide, il peut beaucoup progresser car il ne s’est pas beaucoup entraîné jusqu’à maintenant. S’il s’y attelle, il a une énorme marge de progression basket. »
Armel Traoré (2,02 m, Pôle France (NM1), arrière-ailier)
Ses stats 2019-20 : 21,4 mn, 7,5 pts, 2,9 rbds, 0,9 pd, 7,3 d’éval
B. F. : « il est grand, dispose d’une large envergure. Il est très intense en défense, sur le duel ou sur le switch avec un grand. Il est bon au rebond, dans l’attaque du cercle. Il s’entraîne bien, comprend les choses, mais doit prendre un peu plus confiance en lui, devenir plus régulier dans ses performances. Il n’y a aucune raison qu’il n’y arrive pas. »
S. H. : « c’est un vrai scoreur, capable par ailleurs de faire beaucoup de choses. Son tir à trois-points est fiable depuis qu’il est tout petit, même lorsqu’il jouait en benjamins (U10, NDLR). Une autre de ses qualités tient à sa capacité à prendre des rebonds. On ne le voit pas souvent, mais à la fin du match, on regarde la feuille de stats et on voit qu’il a pris pas mal de rebonds. C’est un joueur complet, qui a progressé en défense. Ce n’est toujours pas son point fort, mais il évolue, il travaille beaucoup. Il a vraiment un potentiel intéressant. Il peut s’améliorer dans tout ce qui est drive, jeu en pick & roll, défense sur le porteur. Nous comptons beaucoup sur lui. »
Yohan Traoré (2,06 m, Pôle France (NM1), ailier/ailier-fort)
Ses stats 2019-20 : 28,7 mn, 8,1 pts, 3,3 rbds, 0,8 pd, 7,3 d’éval
B. F. : « il est en cours de transition de l’intérieur vers le poste 3. Nous l’avons fait jouer uniquement sur ce poste, qu’il s’est approprié. Il est grand et n’a pas fini sa croissance. Et il dispose de qualités physiques très intéressantes. Il sait jouer en un-contre-un, finir au cercle, prendre des rebonds, défendre. Sa seule lacune, c’est le tir extérieur, qu’il doit beaucoup travailler. Comme c’est un gros bosseur, il n’y a pas de raisons que cela n’avance pas. C’est un profil que je verrai facilement en Jeep Élite ou en Euroleague. »
S. H. : « c’est un vrai beau prospect, doté de toutes les qualités du 4 moderne. Peut-il devenir un 3/4 ? Il a encore des problèmes de dextérité, sur le jeu en pick & roll et il n’est pas fiable sur le tir à trois-points. En revanche, il excelle dans le périmètre, est bon au rebond, provoque des fautes. Il perd un peu trop de ballons, mais il va s’améliorer. Il est bien bâti et sait faire beaucoup de choses. »
Ils sont aussi à surveiller
Kenny Kasiama (2,02 m, Pôle France (NM1), ailier/ailier-fort)
Ses stats 2019-20 : 14,5 mn, 1,8 pt, 1,3 rbd, 0,4 pd, 0,8 d’éval
S. H. : « sa première qualité, c’est sa générosité. Il entraîne les autres positivement. Il n’est pas toujours juste, est un peu brouillon, mais il est intense, à un côté leader. Il a une grosse marge de progression sur la technique individuelle, il doit se construire un tir extérieur, gagner en dextérite, en conduite de balle. Sa progression technico-tactique va conditionner beaucoup de choses. Il va vite, il lui manque des outils mais il a un beau profil, vraiment intéressant. »
Florian Louart (2,11 m, Pôle France (NM1), ailier-fort/pivot)
Ses stats 2019-20 : 12,2 mn, 1,2 pt, 1,8 rbd, 0,3 pd, 1,7 d’éval
B. F. : « il aime jouer face au cercle, sa mobilité est bonne. On le voit avancer. Il est encore loin des autres joueurs sur son poste mais, eu égard à sa progression, on sait qu’il n’a pas encore donné sa pleine mesure. Il doit gagner en confiance, sur la dureté, le physique, la gestion des contacts. Cela va lui prendre un peu de temps pour y arriver, mais il faut garder un œil sur lui. »
Demain, la génération 2004
Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI
Pour la génération 1998, c’est ICI
Pour la génération 1999, c’est ICI
Pour la génération 2000, c’est ICI
Pour la génération 2001, c’est ICI
Pour la génération 2002, c’est ICI
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Ils avaient 15-16 ans au début de cette saison, ils ont aujourd’hui 16-17 ans. Des « bébés », en quelque sorte, de très jeunes gens en pleine croissance, encore loin d’être « finis » physiquement tout autant que techniquement, tactiquement ou mentalement. Rien que de logique : le lecteur se souvient-il de ses 16 ans (pour ceux qui ont dépassé cet âge) ?
Pour autant, même s’ils sont encore loin du niveau qu’ils peuvent espérer atteindre à l’âge adulte, ces joueurs pointent déjà, pour certains, le bout de leur nez dans des compétitions où ils se confrontent à bien plus « vieux » qu’eux. Ils sont ainsi une quinzaine de joueurs nés en 2003 à avoir pu plus ou moins longuement montrer leur talent en championnat Espoirs alors que d’autres, ceux du Pôle France tout particulièrement, ferraillent toutes les semaines (lorsque la situation le permet…) en NM1. Au total, nous avons recensé 34 garçons de 2003 évoluant dans ces deux compétitions ou ayant participé à l’Adidas Next Generation Tournament 2019-20 (avec, en sus du Pôle France, les U18 de Nanterre et de LDLC Asvel).
Et, sur ces 34, une dizaine d’entre-eux semble déjà très prometteuse. Certes, à ces âges, l’on sait que prédire de manière « ferme et définitive » telle ou telle trajectoire est périlleux, tant d’événements peuvent venir influer sur la progression des uns et des autres, de la blessure au choix d’une autre voie professionnelle. Mais, à défaut de penser que tous les joueurs présentés ici deviendront des stars de la Jeep Élite ou de championnats d’encore plus haut niveau (on sait que ce ne sera pas le cas, que certains n’y parviendront pas), tous possèdent aujourd’hui les qualités pour viser haut.
Avec, qui plus est, une particularité de taille, si l’on ose dire : la génération 2003 regorge de joueurs très grands. Et même mieux, souligne Stanislas Hacquard : « c’est une belle génération. La dernière sélection U16 est la plus grande de tous les temps ! Sa moyenne s’établissait à 2,02 m alors que, sur les dernières années, en U20, elle ne dépassait pas 1,98 m. En outre, elle est composée de beaucoup de très bons joueurs, de prospects de haut niveau. Cette génération va continuer à se bonifier, les grands vont continuer à progresser. Avec Bernard Faure, nous fondons beaucoup d’espoirs sur eux. »
Bien sûr, comme on le sait, les grands gabarits mettent souvent plus de temps que les autres à atteindre leur pleine maturité. Il va donc falloir être patient, ces très jeunes joueurs ne seront pas forcément opérationnels avant quelques années. Mais leur profil permet de penser que la relève sera assurée à moyen terme !
Les prospects de haut niveau
Adama-Alpha Bal (1,95 m, Pôle France (NM1), meneur-arrière)
Ses stats 2019-20 : 16,4 mn, 4,8 points, 1,1 rebond, 0,9 passe, 1,0 d’évaluation
Bernard Faure : « il peut jouer sur le poste 1 ou le 2. Il est plus arrière que meneur aujourd’hui, mais il devrait évoluer vers le poste de meneur. Il a un vrai tir, un vrai bras.
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