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[REDIFF] Le Top 60 des prospects français 1998-2004 : 2004, Victor Wembanyama n’est pas seul !

Photo d’ouverture : Victor Wembanyama – Nanterre (Photo : FFBB) Quels sont les meilleurs joueurs français de la génération 2004 ? Bien sûr, on pense instantanément à Victor Wembanyama, l’OVNI du basket français. Mais il n’est pas seul à se voir promettre les plus hautes sphères. C’est ce que nous fo

Photo d’ouverture : Victor Wembanyama – Nanterre (Photo : FFBB)

Quels sont les meilleurs joueurs français de la génération 2004 ? Bien sûr, on pense instantanément à Victor Wembanyama, l’OVNI du basket français. Mais il n’est pas seul à se voir promettre les plus hautes sphères. C’est ce que nous font découvrir les experts de cette classe d’âge, Bernard Faure (coach de l’équipe de France U16) et Stanislas Hacquard (coach de l’équipe de France U15).

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Toute personne s’intéressant un tant soit peu au basket français a dû entendre parler de Victor Wembanyama, ce joueur de 15 ans mesurant 2,20 m et déjà capable d’archi-dominer une compétition réservée aux moins de 18 ans comme l’Adidas Next Generation Tournament (ANGT), où il a tourné à 15,8 points, 12,0 rebonds et 30,0 d’évaluation, le tout face à des joueurs trois ans plus âgés que lui ! Un potentiel exceptionnel, totalement hors norme.

Mais, s’il s’agit là d’un fabuleux espoir, il est loin d’être le seul joueur né en 2004 (et donc âgés de 14-15 ans en début de saison 2019-20, aujourd’hui de 15-16 ans) à pouvoir viser haut, voire très haut. Pour Stanislas Hacquard, « cette génération est encore plus forte que les 2003, comprenant beaucoup de joueurs exceptionnels. » Bernard Faure ne le contredit pas, bien au contraire : « la densité de cette génération est intéressante. Elle montre que nous faisons du bon travail à la Fédération et dans les centres de formation. Nous disposons vraiment de ce qu’il faut pour les faire avancer. Je suis vraiment optimiste sur cette classe d’âge, il y a de futurs internationaux A parmi ces joueurs. »

En comptant les 2004 jouant avec le Pôle France en NM1, en Espoirs ou ayant participé à l’édition 2019-20 de l’ANGT, nous avons dénombré 28 joueurs. Dont un seul est entré en jeu avec une équipe professionnelle, l’inévitable Victor Wembanyama, qui a eu droit à deux (courtes) apparitions avec Nanterre en Eurocup. Sur ces 28 jeunes, 8 sont considérés par nos deux experts comme de très gros potentiels, 5 autres méritant qu’on garde un œil sur eux. Et Stanislas Hacquard a également mentionné le nom de deux joueurs nés en 2005 qui se sont produits sous ses ordres au Tournoi de l’Amitié U15 et lui semblent très prometteurs.

Nous l’avons déjà dit pour des générations plus âgées, tous ces joueurs n’atteindront sans doute pas le plus haut niveau, tant le parcours jusqu’à ces cîmes est long et ardu. Mais ils en ont le potentiel et, si « les petits cochons ne les mangent pas », nous entendrons longuement parler d’eux dans les années à venir.

Comme pour les précédentes classes d’âge, la liste qui suit est présentée par ordre alphabétique, sans hiérarchisation entre les joueurs.

Les prospects de haut niveau

Melvin Ajinça (1,95 m, Pôle France (NM1), arrière-ailier)

Ses stats 2019-20 : 17,3 minutes, 5,6 points, 2,2 rebonds, 0,7 passe, 3,6 d’évaluation

Melvin Ajinça – Pôle France (Photo : FFBB)

Bernard Faure : « ce cousin d’Alexis Ajinça (l’international ayant évolué en NBA, NDLR) est un poste 2/3 très athlétique, aux qualités physiques très au-dessus de la moyenne. Il va vite sur son premier pas, a progressé à trois-points, peut tenir en défense. Il a des progrès à faire dans la connaissance du jeu, dans la justesse des choix. Il a une marge de progression importante, s’adapte très vite, retient bien ce qu’on lui fait travailler. Il aura le corps pour jouer à haut niveau en 2 ou en 3. »

Stanislas Hacquard : « c’est un joueur important, dans le cinq majeur des U15. Il est gaucher, bon défenseur, à l’instar de pas mal de joueurs de cette génération. Il progresse sur la conduite de balle, le départ en dribble, il peut tirer extérieur. Il a un beau physique, confiance en lui, est intense. Il lui reste une belle marge de progression technique. »

Aurèle Brena-Chemille (1,86 m, Pôle France (NM1), meneur)

Ses stats 2019-20 : 2 matchs, 16,2 mn, 2,0 pts, 0,5 rbd, 1,0 pd, 1,0 d’éval

Aurèle Brena-Chemille – Pôle France (Photo : FFBB)

B. F. : « il a connu une grosse progression cette année, a pris confiance en lui. Il y a des choses qui se sont débloquées en lui, il a compris ce qu’on attendait d’un meneur de jeu, notamment sur le leadership. Il est très athlétique, possède des qualités physiques importantes. Il a encore des lacunes sur le tir extérieur et sur les choix à faire sur le pick & roll. Défensivement, il est très investi, très présent, il peut prendre le meneur adverse en tout terrain. C’est l’un de ses points forts. Comme c’est un gros travailleur, il a une belle marge de progression. »

S. H. : « c’est un pur meneur, un soldat discipliné qui fait bien jouer son équipe, un bon défenseur. Il vaut mieux que ce qu’il pense de lui-même. Il peut franchir un cap avec plus d’agressivité et de confiance en lui. Il est positif sur le banc, hyper-précieux dans une équipe. Il n’est pas petit, saute, court. Il faut simplement qu’il gagne en confiance en lui. »

Daryl Doualla (1,92 m, LDLC Asvel U18, arrière)

Ses stats 2019-20 (Espoirs) : 4 matchs, 16,5 mn, 6,0 pts, 2,5 rbds, 1,3 pd, 7,8 d’éval

Daryl Doualla – LDLC Asvel (Photo : Euroleague)

B. F. : « aujourd’hui, il est opérationnel dans sa classe d’âge. Il me semble très avancé physiquement, mais il a peu progressé techniquement sur ces deux dernières années, ce qui fait que je me pose la question de sa potentialité. Il a des qualités physiques très au-dessus de la moyenne, mais son shoot n’est pas calé. Techniquement, on souhaiterait le passer sur le poste de meneur, mais il a beaucoup de mal. Quant au poste d’arrière, cela va être difficile pour lui sans un shoot au-dessus de la norme. Je ne suis pas sûr qu’il puisse aller à haut niveau. »

S. H. : « c’est un gagneur, qui se bonifie dans le jeu. Dès que le match commence, il est deux tons au-dessus de l’entraînement. C’est un leader offensif doté d’un gros physique. Mais il doit beaucoup travailler sur la technique et la tactique, le jeu sans ballon, le pick & roll. C’est un très beau joueur, un des leaders des U15. »

Halvine Dzellat-Diakeno (2,04 m, Pôle France (U16), ailier-fort/pivot)

Ses stats 2019-20 : nc

Halvine Dzellat-Diakeno – Pôle France (Photo : FFBB)

B. F. : « il a très peu de vécu basket, il est neuf dans ce sport. Il devrait encore grandir, se positionner sur le poste 5. Il est travailleur, courageux, mais a encore du mal à faire des stats régulièrement, par manque d’expérience. Il comprend vite, il a une marge de progression importante. Mais il doit progresser sur sa mobilité, alors que techniquement, tout est à construire. En revanche, il est efficace au rebond, il n’a pas peur du contact. »

S. H. : « comme il a peu de basket derrière lui, il a une marge de progression supérieure à d’autres. Il est grand, très bien coordonné, fluide, mais il doit être plus fléchi. Il faut qu’il travaille beaucoup, qu’il prenne de l’expérience. Il a déjà de bons moves poste bas, il est bien bâti. Il va avancer en prenant de l’âge. »

Maël Hamon-Crespin (2,05 m, Pôle France (NM1), ailier-fort)

Ses stats 2019-20 : 1 match, 11,1 mn, 0 pt, 3 rbds, 1 pd, -4 d’éval

B. F. : « physiquement, il est solide, presque construit. Il sera un poste 4 très intéressant. Il a beaucoup progressé cette saison. Il a toujours dominé physiquement mais, cette année, il a pris conscience qu’il fallait quand même travailler son physique, pour être plus rapide et plus présent en défense. C’est un battant qui a du leadership. Il lui reste du travail à faire sur la technique mais déjà, par rapport à il y a un an, c’est le jour et la nuit. C’est un gros bosseur, qui a compris qu’il fallait travailler pour aller à haut niveau. Il sera un poste 4 capable de s’écarter, il a déjà un shoot à trois-points intéressant. »

S. H. : « c’est un ailier-fort moderne, doté d’un bon tir à trois-points. Il s’est bâti un corps au Centre Fédéral, a abattu un gros travail, gagnant en tonicité et en latéralité. Il est un peu dans la facilité, dans le brillant plus que dans le dur. Il doit devenir plus compétiteur, travailler au rebond, se battre poste bas, poser des écrans durs, aller au rebond offensif. Mais il est intelligent, il a gagné en maturité. »

Kymany Houinsou (1,91 m, LDLC Asvel (Espoirs), meneur/arrière)

Ses stats 2019-20 : 17 matchs, 14,3 mn, 3,5 pts, 1,9 rbd, 1,8 pd, 4,1 d’éval

Kymany Houinsou – LDLC Asvel (Photo : FFBB)

B. F. : « l’an dernier, il était à l’Euro U16, avec un an d’avance, mais dans un rôle plus à la marge que Victor Wembanyama. C’est un poste 1/2 assez mature physiquement, athlétique, capable de défendre. Il progresse dans la lecture du jeu, il est plus stable dans ses choix offensifs, il peut jouer les pick & roll. Mais il faut qu’il se crée un tir à trois-points, qui est sa grosse lacune. Il doit aussi devenir plus fort mentalement, gagner en régularité, ne plus se frustrer devant l’échec. Il aime créer, beaucoup moins monter la balle sous pression. Nous verrons dans les deux ans qui viennent sur quel poste il va se fixer. »

S. H. : « c’est un vrai talent offensif, très complet. Il va vite, peut finir au cercle, faire beaucoup de choses. C’est un combo d’avenir, qui a des qualités sur les deux postes de meneur et d’arrière. Il peut défendre, surtout face à un joueur dangereux : s’il est challengé, il peut faire de bonnes choses. Il faut qu’il règle ses sautes de concentration ou de volonté. Mais il est bien coordonné, fluide, il a un bel avenir. »

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Rayan Rupert (1,90 m, Pôle France (NM1), meneur/arrière)

Ses stats 2019-20 : 13 matchs, 12,9 mn, 2,6 pts, 1,4 rbd, 1,1 pd, 2,2 d’éval

Rayan Rupert – Pôle France (Photo : FFBB)

B. F. : « il est à l’opposé de Melvin Ajinça ou de Kymany Houinsou, il se rapproche de Victor Wembanyama : il n’est pas fini du tout, il donnera sa pleine mesure dans 2-3 ans. Il sera un grand meneur ou arrière. Techniquement, il est intéressant, en progrès sur le tir, il a une bonne connaissance du jeu, un registre d’attaque assez étendu. Mais c’est plus difficile pour lui en défense à cause de son physique. Il n’est pas dominant dans les catégories de jeunes, mais il est précoce. Il a appris à se gérer, à s’entretenir. Il a pris tout cela en compte, il comprend très vite. Et il applique tout ce qu’on lui demande. Lorsqu’il sera formé physiquement, il devrait se projeter très vite vers le haut niveau. »

S. H. : « il a joué un Tournoi de l’Amitié U15 avec un an d’avance. Il est filiforme, pas encore fini, ce qui le met parfois en difficulté. Il va gagner en vitesse et en latéralité. C’est un ‘late bloomer’ (qui émerge plus tardivement que d’autres, NDLR), bon passeur, organisateur. On n’a pas encore vu le meilleur. »

Victor Wembanyama (2,20 m, Nanterre (Espoirs), ailier-fort/pivot)

Ses stats 2019-20 (Espoirs) : 13 matchs, 20,1 mn, 10,2 pts, 4,8 rbds, 0,9 pd, 13,8 d’éval

Victor Wembanyama – Nanterre (Photo : FFBB)

B. F. : « il apparaît très haut dans toutes les listes, il a énormément d’atouts dans son jeu. Début janvier, il en était à 2,195 m, mais il n’a pas terminé de grandir. Ce qui a un inconvénient : il ne peut pas trop travailler dans le renforcement musculaire, alors que c’est son seul souci, de prendre du muscle. La préparation prend ces aspects en compte, bien sûr. Il a la taille, la mobilité, mais il doit se développer sur le plan offensif, acquérir un tir extérieur fiable. Il aime s’écarter mais, dans la recherche de l’efficacité, le tir extérieur en lui-même n’est pas suffisant. Il lui est difficile de se rapprocher du cercle parce qu’il manque encore de physique. Et cela peut le gêner dans son tir poste haut ou à trois-points s’il est bousculé. À l’heure actuelle, c’est beaucoup plus un poste 4 qu’un poste 5. S’il est plus costaud dans quelques années, il pourra évoluer près du cercle mais, comme il aime bien toucher le ballon, il pourrait se frustrer en jouant à l’intérieur. Il dribble et passe bien, a une bonne intelligence du jeu, apprend vite, s’adapte facilement. Chez les jeunes, il est très efficace en défense. Mais il lui faudra développer son intelligence défensive pour affronter des adultes. Pour franchir un palier, il doit participer à des championnats avec de l’enjeu, jouer contre des adultes. C’est difficile d’imaginer le niveau qu’il peut atteindre. Pour le moment, il faut trouver un niveau où il soit confronté à une opposition plus rude sans pour autant le mettre en danger. Le mieux serait sans doute qu’il fasse des aller-retour entre des groupes de niveau différent. En attendant, je n’avais jamais vu un tel potentiel en 15 ans ! »

S. H. : « même s’il faisait 20 cm de moins, il serait quand même un joueur exceptionnel, il serait quand même international ! Alors, à 2,20 m, vous imaginez ! Il a terriblement la tête sur les épaules, il est bienveillant, rassembleur, c’est un très bel étendard pour les 20 prochaines années. Il a des qualités exceptionnelles sur et en dehors du terrain. Il est scoreur par nature, a un bon tir extérieur, peut mettre la balle au sol, passer. C’est un rebondeur de très haut niveau, un contreur extraordinaire (3,3 par match en Espoirs !, NDLR), une panoplie complète. Il résiste au stress de la compétition, apporte énormément de choses. Il pense d’abord à gagner et à se faire plaisir. C’est une très belle personne, qui doit avoir un avenir hors normes. Il va prendre de la masse musculaire, cela va changer son jeu. C’est déjà un bel athlète, rarement blessé. Au même âge, il est plus fort que Giannis Antetokounmpo ! »

Ils sont aussi à surveiller

Alexandre Bouzidi (1,94 m, Pôle France (NM1 et U16), meneur/arrière)

Ses stats 20189-20 (NM1) : 1 match, 21,4 mn, 5 pts, 0 rbd, 2 pds, -2 d’éval

B. F. : « il est grand, peut jouer 1 ou 2, évolue constamment. Sa technique est très propre, il a un bon QI basket, est fort sur le tir à trois-points. Il doit travailler sur le plan athlétique, gagner en vitesse, ce qui lui permettra d’être plus fort en défense. C’est un gros potentiel à plus long terme s’il passe le cap physiquement. Il aime s’entraîner mais rechigne un peu à faire le travail athlétique. C’est un joueur un peu différent des autres, qui s’est approprié le fait qu’il n’était pas très athlétique. Il est malin, il avance, il a toutes ces choses que les autres n’ont pas. Ce n’est que de la satisfaction de l’avoir au Pôle France. »

Simon Correa (2,04 m, Pôle France (U16), ailier-fort)

Ses stats : nc

B. F. : « il est en construction, il n’a pas fini sa croissance, il devrait finir à 2,07 m ou 2,08 m. Pour le moment, il n’est pas du tout prêt physiquement, il a du mal à frotter sous les cercles, dans les contacts. Mais il compense par un placement très juste. Il a du QI basket, est impliqué à l’entraînement. Il manque de confiance car il ne se sent pas prêt. Ça va encore prendre du temps, mais son intelligence de jeu fait qu’il faut garder un œil sur lui. »

Moussa Dicko (2,02 m, Pôle France (U16), ailier-fort/pivot)

Ses stats : nc

S. H. : « c’est un vrai battant, qui plonge sur les ballons, est présent au rebond, court super bien. Mais il est un peu limité par sa taille : il a actuellement plus un jeu de pivot que d’ailier-fort mais s’il ne grandit pas, il faudra sans doute qu’il s’oriente plus sur le poste 4, en développant un tir à trois-points. Il doit travailler sa la technique du poste 4. »

Alexander Doyle  (2,05 m, Cholet (U16), ailier/ailier-fort)

Ses stats : nc

B. F. : « c’est le fils d’un joueur américain resté en France, un peu dans le même style que Simon Correa. Il n’est pas prêt physiquement, mais il devrait se fixer, je pense, sur le poste 3. Il est capable d’attaquer le panier, de poster. Il doit se renforcer physiquement, caler son tir extérieur. Il doit travailler physiquement, sur sa défense, sur le contact. Il apprend très vite, comprend tout. Et il est facile à entraîner. Il donnera sa pleine mesure dans 2-3 ans. »

Noah Manet (1,93 m, Pôle France (NM1 et U16), arrière/ailier)

Ses stats 2019-20 (NM1) : 7 matchs, 11,4 mn, 2,6 pts, 1,0 rbd, 0,7 pd, 3,9 d’éval

S. H. : « c’est un leader par l’exemple, gros travailleur, très volontaire. Il a participé à deux Tournois de l’Amitié U15, il a eu les deux fois le plus gros temps de jeu et a été une fois MVP. Il a dominé offensivement et défensivement tous les postes 2/3 d’Espagne, d’Italie et de Grèce. C’est un très fort défenseur, qui fait parfois des erreurs tactiques dans ce secteur, mais sa volonté et sa dureté compensent. Il peut s’améliorer techniquement et tactiquement. Ce n’est pas un joueur flashy, mais on peut compter sur lui, il est déjà rentable. À lui de continuer sa progression. »

Deux 2005 à suivre

Stanislas Hacquard a emmené deux joueurs nés en 2005 au dernier Tournoi de l’Amitié, avec un an d’avance. Voici leur profil.

Killian Malwaya (1,92 m, Pôle France (NM1 et U16), arrière/ailier)

Ses stats 2019-20 (NM1) : 1 match, 20,2 mn, 2 pts, 3 rbds, 0 pd, 0 d’éval

S. H. : « c’est un superbe prospect, doté d’une grosse confiance. Un poste 3/2 dur en défense, qui va très vite et très haut, un gros rebondeur. On va en entendre parler. »

Wilson Jacques (2,04 m, Denain (U16), ailier-fort)

Ses stats : nc

S. H. : « c’est un intérieur bien bâti, un gros battant. Il a un vrai jeu d’intérieur poste bas, il aime jouer dos au panier, être dur, intense. Il va être le leader de cette génération. »

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour la génération 1998, c’est ICI

Pour la génération 1999, c’est ICI

Pour la génération 2000, c’est ICI

Pour la génération 2001, c’est ICI

Pour la génération 2002, c’est ICI

Pour la génération 2003, c’est ICI

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Toute personne s’intéressant un tant soit peu au basket français a dû entendre parler de Victor Wembanyama, ce joueur de 15 ans mesurant 2,20 m et déjà capable d’archi-dominer une compétition réservée aux moins de 18 ans comme l’Adidas Next Generation Tournament (ANGT), où il a tourné à 15,8 points, 12,0 rebonds et 30,0 d’évaluation, le tout face à des joueurs trois ans plus âgés que lui ! Un potentiel exceptionnel, totalement hors norme.

Mais, s’il s’agit là d’un fabuleux espoir, il est loin d’être le seul joueur né en 2004 (et donc âgés de 14-15 ans en début de saison 2019-20, aujourd’hui de 15-16 ans) à pouvoir viser haut, voire très haut. Pour Stanislas Hacquard, « cette génération est encore plus forte que les 2003, comprenant beaucoup de joueurs exceptionnels. » Bernard Faure ne le contredit pas, bien au contraire : « la densité de cette génération est intéressante. Elle montre que nous faisons du bon travail à la Fédération et dans les centres de formation. Nous disposons vraiment de ce qu’il faut pour les faire avancer. Je suis vraiment optimiste sur cette classe d’âge, il y a de futurs internationaux A parmi ces joueurs. »

En comptant les 2004 jouant avec le Pôle France en NM1, en Espoirs ou ayant participé à l’édition 2019-20 de l’ANGT, nous avons dénombré 28 joueurs. Dont un seul est entré en jeu avec une équipe professionnelle, l’inévitable Victor Wembanyama, qui a eu droit à deux (courtes) apparitions avec Nanterre en Eurocup. Sur ces 28 jeunes, 8 sont considérés par nos deux experts comme de très gros potentiels, 5 autres méritant qu’on garde un œil sur eux. Et Stanislas Hacquard a également mentionné le nom de deux joueurs nés en 2005 qui se sont produits sous ses ordres au Tournoi de l’Amitié U15 et lui semblent très prometteurs.

Nous l’avons déjà dit pour des générations plus âgées, tous ces joueurs n’atteindront sans doute pas le plus haut niveau, tant le parcours jusqu’à ces cîmes est long et ardu. Mais ils en ont le potentiel et, si « les petits cochons ne les mangent pas », nous entendrons longuement parler d’eux dans les années à venir.

Comme pour les précédentes classes d’âge, la liste qui suit est présentée par ordre alphabétique, sans hiérarchisation entre les joueurs.

Les prospects de haut niveau

Melvin Ajinça (1,95 m, Pôle France (NM1), arrière-ailier)

Ses stats 2019-20 : 17,3 minutes, 5,6 points, 2,2 rebonds, 0,7 passe, 3,6 d’évaluation

Melvin Ajinça – Pôle France (Photo : FFBB)

Bernard Faure : « ce cousin d’Alexis Ajinça (l’international ayant évolué en NBA, NDLR) est un poste 2/3 très athlétique, aux qualités physiques très au-dessus de la moyenne. Il va vite sur son premier pas, a progressé à trois-points, peut tenir en défense.

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