Ce jour grisâtre-là, des touristes de toutes les nationalités se font prendre en photos ou réalisent des selfies devant l’obélisque égyptien et les fontaines avec les gradins partiellement montés en arrière-plan. Une large part du périmètre de la place de la Concorde est déjà un chantier interdit au public.
Quelques jours plus tard, le samedi 1er juin, l’emblématique place parisienne est définitivement fermée, ce jusqu’au 25 septembre. Tout comme la station de métro Concorde le sera à partir du 17 juin. Des interdictions qui perturbent la vie des Parisiens car la place est un centre névralgique de la circulation automobile de la capitale. Mais à part les éternels grincheux, chacun sait que ces désagréments servent la bonne cause. Les infrastructures éphémères qui se montent place de la Concorde vont accueillir dans un véritable parc d'attraction les compétitions olympiques de quatre sports dit urbains, le basket 3x3, le breaking, le skateboard et le BMX freestyle.
Des gradins pour 3 200 personnes
L’endroit, plus encore la perspective sont majestueux. L'axe historique de Paris ou voie royale va du Louvre au quartier d’affaires de La Défense et recense de nombreux monuments, la statue équestre de Louis XIV située dans la cour Napoléon, l'Arc de Triomphe du Carrousel, le jardin des Tuileries, l'Obélisque de la place de la Concorde, l'Arc de Triomphe de l'Étoile et l'Arche de la Défense.
« Cette notion de parc, quelque part de parc à thèmes, c’est une grande première au sein des Jeux Olympiques », insiste Sylvain Maynier. « Ce que j’aime beaucoup c’est cette énergie que l’on a entre sports urbains. On se connait tous bien à l’intérieur des équipes et on se nourrit de la même chose. Il y a une notion de liberté, de création. Le 3x3 a cette notion de beau jeu, il y a des contres, des dunks, c’est comme de faire une belle figure au skate. Il y a la même idée d’investir la rue. C’est chouette. »