L’AS Monaco a prévenu tous ses adversaires et le public de la Disney Arena, elle est toujours une formidable armada capable de réaliser un triplé unique à la Leaders Cup. Les rookies de la JL Bourg ont dégusté.
Le double vainqueur de la Leaders Cup a tout de suite voulu montrer au vainqueur de la Leaders Cup Pro B 2016 de quel bois il se chauffe en imprimant sa rigueur défensive sur le match avec Aaron Craft, ce formidable empêcheur de dribbler en rond, en première ligne. 16-4 pour l’ASM au bout de 5’30. De quoi démontrer que l’intensité est toute autre dans ce type d’épreuve et que la Roca Team pourtant pas à son meilleur en ce mois de février s’est déplacée à Disneyland Paris pour gagner une troisième couronne. Principale force offensive de la JL, Zachery Peacock, parfaitement ciblé, n’avait pu prendre qu’un seul shoot dans ce quart-temps et défloré sa marque perso avec deux lancers. Les Burgiens avaient vendangé à trois-points (0/5) et aussi aux lancers (6/11). 26-12 après 10 minutes. Ouïe! Et ce n’était qu’un échantillon.
La machine monégasque est irrésistible lorsque ses composantes évoluent en confiance et avec un 4/6 à trois-points le chiffre de 20 points d’avance (32-12) était atteint dès la 12e minute. Et la Roca team éprouvait un vif plaisir à détruire le jeu de l’adversaire. Un pic était observé à 44-16 (16′). La moindre étourderie burgienne se payait cash et les multiples changements de Coach Mitrovic -quel profondeur de banc!- maintenait la marmite en ébullition. Il fallait attendre la dernière minute pour que Zack Peacock d’un dunk signe son premier panier. Deuxième attaque de Pro A, la JL Bourg s’était contentée de 28 points en 20 minutes.
La deuxième mi-temps a ressemblé à du garbage time mais avec toujours les titulaires. L’ASM avait bien la tête des Bressans dans ses crocs, de quoi combler la vingtaine de supporters monégasques placés juste derrière un panneau, très bruyants, et qui avaient déposé le trophée de la Leaders Cup ou une réplique juste devant eux. L’ailier Chris Evans s’offrait un panier du milieu du terrain au buzzer et Monaco menait 80-43 après trois périodes.
On retiendra pour l’anecdote l’écart final de vingt-sept points avec l’arrière Gerald Robinson (21 points) comme artificier en chef.
La boxscore est ici.
Photo: LNB