En s’imposant en finale à Rouen (66-60) la Chorale de Roanne a remporté sa deuxième Leaders Cup Pro B en deux ans mais pour elle l’objectif principal est d’assurer sa remontée en Jeep Elite dès cette saison.
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Cette Leaders Cup, c’est le septième titre de la Chorale de Roanne, toutes générations confondues. C’est un club mythique qui fut champion de France une première fois il y a soixante ans et qui en 2007 réalisa un doublé légendaire (championnat de France, Semaine des As) avec Jean-Denys Choulet aux manettes et sur le terrain le trio américain boulimique, Dee Spencer, Marc Salyers et Aaron Harper.
Il y a deux ans, la Chorale, déjà coachée par Laurent Pluvy, soufflait sur un gâteau d’anniversaire avec dix bougies en s’offrant sa première Leaders Cup de Pro B. Six cent supporters l’avaient accompagnée à Disneyland Paris et ce week-end encore ils se sont montrés de très loin les plus nombreux et les plus festifs dans les tribunes. Il faut se souvenir que quand la Chorale avait organisé feu La Semaine des As en 2012, 5 001 spectateurs avaient, en moyenne, investi la Halle André-Vacheresse et seuls Nancy et le palais des sports de Gentilly ont fait mieux dans cette compétition.
Pour cette finale, Laurent Pluvy avait récupéré son meneur Mathis Keita, après une indisponibilité lié à une lésion musculaire à la cuisse et l’ancien joueur de Gravelines a joué 18 minutes et pris un rebond chaud à la fin. Ce n’était pas de trop face à une équipe de Rouen qui sortait de cinq victoires d’affilée en championnat dont trois probantes à l’extérieur face à Orléans (+20), Lille (+10) et Evreux (+12).
Les Choraliens ont mené toute la première mi-temps sans pour autant être dans une douce quiétude. A 3’52 de la fin du troisième quart-temps, les Normands égalisèrent à 44 sur un dunk de Zimmy Nwogbo. Et si Roanne reprit un moment ses aises (55-44 sur un trois-points d’Alexis Tanghe à 8’32 de la fin), il lui fallut compter de nouveau sur un retour de son adversaire parfaitement drivé par son meneur Jean-Baptiste Maille. La fin du match fut tendue, un tantinet cacophonique avec les arbitres qui consultent les images de la télé, qui pénalisent Rouen d’une anti-sportive, qui refont shooter des lancers car ce n’est pas le bon joueur (Matt Carlino) qui s’était présenté sur la ligne, et Alexis Tanghe qui refuse ostensiblement de serrer la main de Jean-Baptiste Maille. C’est l’intérieur XXXXL Ferdinand Prénom qui a mis la dernière touche à la victoire choralienne.
Le fonds de commerce de Roanne, sa défense
« On est à 34% aux shoots mais eux à 35% », commenta Jean-Baptiste Maille, constatant que ce n’est pas que la maladresse qui a coûté la victoire à son équipe. « C’est un ensemble de petits détails qui sur une finale fait la différence. Aujourd’hui c’est tombé de leur côté. Ils ont été devant tout le match. A un moment donné dans le troisième quart-temps, on revient à égalité mais on n’arrive pas à faire la bascule pour leur mettre le doute dans la tête. Ce sont des momentums dans un match qui sont importants. Il faut les féliciter, ils scorent beaucoup sur des rebonds offensifs, ils mettent des gros tirs avec leurs postes 4 mais on peut avoir des regrets car on est tout le temps dans le match et on aurait pu le prendre. »
Sur un plan individuel, Jean-Baptiste Maille (1,90m, 25 ans) a fait une superbe impression avec 16 points, 6 rebonds et 6 passes. Privé la saison dernière d’une expérience complète à Limoges en raison d’une rupture des ligaments croisés du genou, le Manceau d’origine peut revenir en Jeep Elite dès qu’il en a envie.
Son coach Alexandre Ménard a commencé par féliciter l’équipe lauréate, a congratulé ses joueurs mais n’avait visiblement pas apprécié toutes les décisions d’arbitrage.
« Je crois que ça a été un peu une guerre de tranchées. Nous, on n’était pas attendu à ce niveau-là, on était la victime un peu attendu et on a tout fait pour ne pas l’être. On est revenu à égalité sans avoir jamais la possibilité de passer devant. J’aurais voulu aussi que l’on nous donne un peu plus de chances. Je trouve bizarre que l’on nous donne que deux lancers-francs en deuxième mi-temps alors que l’on a tous vu qu’il y a eu beaucoup de contacts. On en a eu 17 en première mi-temps et il ne me semble pas que la deuxième mi-temps ait été moins âpre que la première. Ça a été une belle bataille. Les joueurs ont mis du cœur à l’ouvrage. Roanne a donné une belle opposition. On a peut-être manqué parfois de lucidité, on est à 17 balles perdues et certaines auraient pu être facilement évitées. Ce ne sont pas des balles perdues provoquées. Il nous a manqué un peu d’adresse. Un ou deux tirs à trois-points, évidemment ça peut changer le match. On a senti que parfois il y avait un peu de flottement en terme de gestion du match. Pas des coaches plutôt des arbitres. C’était la table de marque qui décidait un peu à leur place. Un peu bizarre. Mais encore une fois, Roanne mérite sa victoire. »
Pour son confrère de la Chorale, Laurent Pluvy, le Rouen Métropole Basket était un opposant redoutable.
« C’est une équipe qui propose beaucoup de choses, qui change beaucoup, il y a beaucoup de dynamisme, d’enthousiasme. On savait que c’est un match qui se jouerait dans ce secteur-là. Je suis ravi de la défense que l’on a pu faire ce soir. On était vraiment focus sur la réussite qu’ils pouvaient avoir sur le secteur extérieur sur trois, quatre joueurs. On a contrôlé ces garçons là sur le tir, même s’il y a eu deux ou trois oublis. On a globalement été très bons défensivement. On a revu cette semaine nos fondamentaux avec l’arrivée d’Ilian (Evtimov) et ça a fait du bien à tout le monde. On savait que ça ne serait pas un match où l’on marquerait 80 points. Il fallait les laisser en-dessous de 70, on les laisse à 60. Dès que l’on est un peu amoindri, dans le doute, on revient à nos fondamentaux, c’est-à-dire faire une grosse défense comme on l’a fait la saison dernière. On se repose là-dessus quand on a besoin d’aller chercher un match important. »
En fait, si Roanne possède la troisième défense de Pro B derrière Nancy et… Rouen, la Chorale en est aussi la troisième attaque après Griès et Orléans. Et si David Jackson (16 points, 5 rebonds) a été élu MVP de la soirée, il n’a pas voulu tirer la couverture à lui :
« C’est assurément une victoire d’équipe. On était au point aussi bien offensivement que défensivement, on a mis des big shoots, on a pris des rebonds offensifs, chacun a apporté sa part à cette victoire. »
Les bienfaits de la Leaders Cup
Ne dite pas à Laurent Pluvy que son équipe a gagné une sous-coupe, une vulgaire breloque d’un tournoi départemental.
« Pour nous, c’est très important. J’ai dit aux garçons que je suis hyper heureux parce que ça marque un an et demi de travail avec un groupe. A part trois joueurs dont Ilian (Evtimov) qui vient d’arriver, ça fait un an et demi que l’on est ensemble. On a fait une saison incroyable l’année dernière et on n’a pas réussi à monter et on est reparti cette saison sur les chapeaux de roue. Cette équipe-là avait besoin de gagner quelque chose pour s’en rappeler. Quand ils se retrouveront dans le futur, qu’ils auront arrêté leurs carrières, ils se rappelleront de ce moment-là. Je suis ravi pour eux car ce n’est pas une petite coupe, la Leaders Cup. Il y en a deux dans la saison, la Leaders Cup et le championnat. On en a déjà un et ça laisse des traces. C’est un trophée supplémentaire pour le club. On écrit son histoire avec ce groupe là et c’est hyper important. Ce sont des garçons qui donnent énormément et ils ont la reconnaissance des gens, des supporters, des partenaires, de tous ceux qui nous suivent régulièrement. »
D’ailleurs, les deux parties se rejoignent sur un constat : la Leaders Cup est bénéfique pendant et après sachant que pour triompher la Chorale a joué 9 matches et perdu une seule fois, à Orléans. Rouen est sur un rythme encore plus soutenu puisque toujours qualifié en Coupe de France, le RMB sera la seule équipe de Pro B présente au top 8 de Trélazé.
« C’est vrai que ça fait beaucoup plus de matches », soulignait Jean-Baptiste Maille. « On en discutait avec le coach, ça donne un rythme de coupe d’Europe puisqu’on joue quasiment tous les trois jours depuis le mois de septembre. En tant que joueur, on préfère bien sûr jouer des matches, c’est très positif, et en plus on a la chance d’avoir un groupe étoffé de dix joueurs qui peuvent apporter leur pierre à l’édifice. On créé aussi de la confiance comme ça, engranger de la victoire dans toutes les compétitions c’est forcément du positif. »
Alexandre Ménard a tenu le même discours :
« On a des joueurs qui veulent beaucoup donner, qui ont de l’énergie, qui sont revanchards, qui sont ici pour se montrer ou se relancer comme Jessy Begarin, Jean-Baptiste Maille, des jeunes qui ont les crocs, un joueur étranger qui arrive de Nationale 1, Zimmy Nwogbo. Pour eux c’est très positif de jouer des matches et je pars du principe que on acquiert de l’expérience dans la compétition et pas qu’en s’entraînant. Il faut rappeler que l’on a joué mercredi (NDLR : victoire en coupe de France à Souffelweyersheim) mais on a su se remobiliser et mettre ce qu’il faut comme énergie dans cette finale. C’est notre marque de fabrique. On mouille le maillot, on essaye d’être sur tous les ballons. On n’est pas l’équipe la plus adroite à trois-points, la plus grande mais par contre on se veut être l’équipe la plus hyper active. Je suis excessivement fier de mes joueurs. »
Laurent Pluvy a raconté que son équipe a compris tout de suite l’intérêt de jouer à fond cette Leaders Cup. Tout comme en 2017.
« On avait été concentré de la même façon, on avait perdu beaucoup de matches de très peu derrière il y a deux ans. Mais cette année c’était très important pour nous de bien démarrer. On avait un groupe quasiment inchangé et il fallait qu’on se serve de nos automatismes, de nos connaissances pour démarrer fort, pour prendre confiance, impacter, et envoyer des messages à tout le monde que l’on était de nouveau là. On a pris ces matches avec le plus grand des sérieux quand on était dans la phase de poule. On était en préparation et on sait bien qu’à ce moment-là on a de petites blessures et qu’il faut remettre tout le monde à niveau physiquement. On a voulu vraiment la jouer à partir des quarts-de-finale parce que justement on avait besoin de gagner quelque chose ensemble déjà pour nous. »
Après le reflux, la renaissance
Après le fabuleux doublé de 2007 et une participation très honorable à l’Euroleague, la Chorale de Roanne avait plongé. Les principes de jeu hyper contrôlé du coach monténégrin Luka Pavicevic n’avaient pas été appréciés ni par ses joueurs ni par le public gâté sous l’ère Choulet. Avant-dernière de Pro A, la Chorale était descendu d’une division avec une situation financière dans le rouge vif suite au départ de partenaires, des contrôles URSSAF et un certain désamour du public. C’est grâce à la mairie et à l’agglomération -l’adjoint du président de celle-ci, Daniel Perez, devint président du club- qu’un plan de sauvetage fut mis sur pied et réalisé en effaçant en trois ans l’endettement.
« Avec l’apport des collectivités de près de 400 000€, il a fallu trouver 400 000€ de résultat positif en trois ans. C’était la priorité en se disant aussi qu’il ne fallait pas qu’on descende plus bas que la Pro B », commentait il y a deux ans Daniel Perez dans Basket Le Mag.
La venue de Laurent Pluvy, ancien meneur de l’ASVEL, et qui avait fait du bon boulot avec l’ALM Evreux, a permis à la Chorale de retrouver sportivement une forme conforme à son statut dans une ville où football et rugby ne sont pas des cadors. Aujourd’hui, le club de la Loire possède le deuxième budget (2,7M€) et la deuxième masse salariale (952 000€) de Pro B derrière Orléans. Même si l’aire urbaine n’est forte que de 100 000 habitants, la Chorale est profilée pour la Jeep Elite. La saison dernière, elle était la favorite des playoffs pour la (re)montée, mais Fos-sur-Mer lui a coupé l’herbe sous le pied en finale.
« Elle ne peut être que bénéfique cette victoire. On aurait dédramatisé si on avait perdu ce qui aurait pu arriver car Rouen a fait un fantastique match dans l’engagement. Si on en avait encore besoin, cette victoire nous conforte encore sur nos fondamentaux défensifs, c’est notre fonds de commerce. Mine de rien, ce groupe a gagné quelque chose alors que l’année dernière, il avait été meurtri de perdre la finale. De gagner ça enlève une grosse épine du pied mais ça n’enlève pas la priorité qui est d’aller chercher cette première place.
Après 18 journées et 14 victoires, les Roannais sont leaders de la Pro B. Evidemment, rien n’est acquis. Nancy, Orléans et Vichy-Clermont n’en comptent qu’une en moins. Et à la faveur de ses derniers résultats, Rouen est monté à la cinquième place en compagnie de Saint-Chamond et Gries-Oberhoffen. On ne va pas s’ennuyer d’ici le 24 mai.
Ilian Evtimov (Chorale Roanne)
« Je joue au basket pour le plaisir »
« J’avais dit à mon fils que je venais ici pour gagner la Coupe de Mickey. En fait, je lui ai dit que je jouais contre Mickey ! Il était très content que je vienne ici et là je vais lui dire que c’est fait. »
Il n’est pas fréquent qu’un joueur gagne un trophée dès sa première apparition sous un nouveau maillot. C’est l’exploit réalisé par le Franco-Bulgare Ilian Evtimov qui a marqué 6 points et pris 2 rebonds en 14’.
Après 241 matches de saison régulière et 22 de playoffs en Pro A/Jeep Elite, deux All-Star Games, des trophées gagnés avec Chalon, des passages en NCAA, Italie, Espagne, Allemagne et Chypre, le frère cadet de Vasco s’était retrouvé à l’arrêt.
« J’étais à Vienne, en France, avec mes parents et quelque fois je suis allé voir ma famille en Bulgarie ou ils sont venus me voir. Je m’entraînais pour l’option de jouer. » Peu importe le niveau, dit-il. « Aujourd’hui, je joue au basket pour le plaisir. Quand une opportunité s’est présentée, on a réfléchit avec mon épouse et on a décidé que j’y aille, que je me fasse plaisir »
C’est ainsi que Ilian a fait une pige de 10 matches à Lille avant de rebondir à Roanne. Il a évidemment apprécié le déroulé de la finale.
« C’était une véritable bataille. Le score n’était pas très haut et c’était vraiment l’équipe qui en voulait le plus qui allait gagner. Les joueurs se jetaient sur tous les balles qui trainaient, à droite, à gauche. Il y avait une intensité de très haut niveau et je pense que l’on méritait entièrement la victoire. On ne les a jamais laissé prendre les devants du match. On a été à +10 et ils sont revenus pratiquement à égalité mais même avec ça on a réussi à être sereins, à faire des stops défensifs et ensuite à marquer des paniers. On a gagné un titre magnifique. Il ne faut pas utiliser ça comme quelque chose d’acquis mais construire dessus. Je pense que ce groupe a la tête sur les épaules. Aujourd’hui c’est mon premier match avec eux, j’ai vraiment senti des joueurs qui sont ensemble et qui veulent gagner un titre. J’ai fait partie d’équipes qui ont gagné des titres et je ressens dans celle-ci quelque chose de spécial. »
Ilian Evtimov ne sait pas encore de quoi demain sera fait.
« Après la carrière, je ne sais pas. J’ai des choses planifiées pour les Etats-Unis. Nous avons aussi un appartement en Bulgarie et à Lyon. Je ne sais pas comment sera fait le futur. Une chose est sûre c’est que je joue au basket pour le plaisir et que j’en profite tous les jours car quand on aime ce que l’on fait comme métier, c’est une chance car ce n’est pas tout le monde qui aime son métier. »
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Cette Leaders Cup, c’est le septième titre de la Chorale de Roanne, toutes générations confondues. C’est un club mythique qui fut champion de France une première fois il y a soixante ans et qui en 2007 réalisa un doublé légendaire (championnat de France, Semaine des As) avec Jean-Denys Choulet aux manettes et sur le terrain le trio américain boulimique, Dee Spencer, Marc Salyers et Aaron Harper.
Il y a deux ans, la Chorale, déjà coachée par Laurent Pluvy, soufflait sur un gâteau d’anniversaire avec dix bougies en s’offrant sa première Leaders Cup de Pro B. Six cent supporters l’avaient accompagnée à Disneyland Paris et ce week-end encore ils se sont montrés de très loin les plus nombreux et les plus festifs dans les tribunes. Il faut se souvenir que quand la Chorale avait organisé feu La Semaine des As en 2012, 5 001 spectateurs avaient, en moyenne, investi la Halle André-Vacheresse et seuls Nancy et le palais des sports de Gentilly ont fait mieux dans cette compétition.
Pour cette finale, Laurent Pluvy avait récupéré son meneur Mathis Keita, après une indisponibilité lié à une lésion musculaire à la cuisse et l’ancien joueur de Gravelines a joué 18 minutes et pris un rebond chaud à la fin. Ce n’était pas de trop face à une équipe de Rouen qui sortait de cinq victoires d’affilée en championnat dont trois probantes à l’extérieur face à Orléans (+20), Lille (+10) et Evreux (+12).
Les Choraliens ont mené toute la première mi-temps sans pour autant être dans une douce quiétude. A 3’52 de la fin du troisième quart-temps, les Normands égalisèrent à 44 sur un dunk de Zimmy Nwogbo. Et si Roanne reprit un moment ses aises (55-44 sur un trois-points d’Alexis Tanghe à 8’32 de la fin), il lui fallut compter de nouveau sur un retour de son adversaire parfaitement drivé par son meneur Jean-Baptiste Maille. La fin du match fut tendue, un tantinet cacophonique avec les arbitres qui consultent les images de la télé, qui pénalisent Rouen d’une anti-sportive, qui refont shooter des lancers car ce n’est pas le bon joueur (Matt Carlino) qui s’était présenté sur la ligne, et Alexis Tanghe qui refuse ostensiblement de serrer la main de Jean-Baptiste Maille. C’est l’intérieur XXXXL Ferdinand Prénom qui a mis la dernière touche à la victoire choralienne.
Le fonds de commerce de Roanne, sa défense
« On est à 34% aux shoots mais eux à 35% », commenta Jean-Baptiste Maille, constatant que ce n’est pas que la maladresse qui a coûté la victoire à son équipe. « C’est un ensemble de petits détails qui sur une finale fait la différence.
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Photos: Jean-Baptiste Maille, David Jackson, Jayson Williams, Ilian Evtimov (LNB, Hervé Bellenger)