Héros de la victoire en double prolongation de l’ASC Denain-Voltaire sur le leader orléanais en finale de la Leader’s Cup (98-87), Lance Goulbourne n’a clairement pas volé son titre de MVP. Dans un match où les nombreux supporters des deux camps sont passés par toutes les émotions, le poste 4 américain (2,03m, 28 ans) a confirmé son retour en forme, terminant la partie avec 23 points (8/15 au tir dont 5/7 à 3 points), 15 rebonds, 2 passes décisives et 3 interceptions pour 30 d’évaluation.
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Clutch dans le méga money-time
Débarrassée des blessures, l’ASC Denain-Voltaire dévoile son vrai visage. Face à Orléans pour la deuxième fois de suite en huit jours, c’est la force du collectif de Rémy Valin qui a encore payé. Un collectif sublimé par la performance d’un joueur qui retrouve lui aussi son meilleur niveau après plusieurs pépins physiques dont une récente blessure aux quadriceps. Lance Goulbourne a en effet été au départ et à l’arrivée de cet incroyable succès. Au départ, en stoppant l’hémorragie par un 3-points et un alley-oop alors que l’OLB venait d’attaquer la partie par un 8-0. Et à l’arrivée, avec deux tirs à 3-points décisifs pleins de sang-froid pour porter la marque à 94-84 et mettre fin au suspense à 1’49 de la fin de la deuxième prolongation.
« C’était deux gros tirs, je suis content de les avoir mis. Je n’ai même pas réfléchi sur le moment car j’ai senti que l’équipe en avait besoin. Et quelle que soit la position, j’allais prendre les tirs. Ça a été le moment décisif sur la fin. On les a joué la semaine dernière on avait fait un super match à Denain. Et de l’emporter encore ce soir contre eux, après deux prolongations, c’est une très grosse performance. », a souligné Lance Goulbourne après le match.
Alex Abreu, le premier tournant
Avant ce coup de chaud, qui intervenait déjà avant un 3 points crucial pour égaliser à 84-84 et forcer une deuxième prolongation, il y a aussi eu un premier tournant décisif avec la sortie pour 5 fautes du meneur portoricain d’Orléans Alex Abreu (18pts, 2rbds, 8pds, 23 d’éval), alors que son équipe menait 84-79 à moins de deux minutes de la fin de la première prolongation.
« On ne peut pas dire qu’on a spécifiquement voulu attaquer là-dessus, mais on a bien vu que ça a fait la différence. Il a été leur leader sur ce match, il a mis de gros shoots, des pénétrations et des 3-points. Et c’est au moment où il est sorti que nous avons repris le match en main. Il faut aussi un peu de chance pour gagner une finale, et je suis content qu’elle ait tourné en notre faveur ».
Lancé en France en 2015… par Germain Castano
De retour en Pro B cette saison après une première expérience en Pro A au Portel mi-figue mi-raisin (7,3 pts, 4,2 rbds en 21′ par match), Lance Goulbourne a été lancé en France en 2015 à Boulogne-sur-Mer par un certain Germain Castano, aujourd’hui coach d’Orléans qui œuvrait au SOMB à l’époque et avec qui il avait montré une régularité intéressante avant de se blesser (16,6 pts 9,4 rbds en moyenne en 28 matchs).
« J’ai beaucoup appris là-bas », se rappelle-t-il. « Germain a fait beaucoup pour moi et m’a aidé à mon arrivée en France, à comprendre le jeu pour être meilleur dans le contexte français. Je lui dois beaucoup. C’est toujours un peu bizarre de jouer contre lui, mais c’est fun aussi. Le fait qu’il ait été mon coach rajoute sans doute un peu de motivation ».
De quoi être ambitieux
Au sein d’un effectif renforcé par l’arrivée de Mous’ Diarra et le retour au top du meneur US Jay Threatt (19 pts, 12 pds hier), a priori débarrassé de ses soucis au mollet, Goulbourne (12,6 pts, 7,5 rbds cette saison), pourrait être l’homme fort de cette deuxième partie de saison du côté de Denain qui s’est assuré au passage une place en Playoffs d’accession avec cette victoire finale en Leader’s Cup.
« On vient de battre Orléans deux fois en une semaine. On a bien grandi depuis le début de saison. Il y a eu beaucoup de blessures. Je ne pouvais pas jouer à mon niveau, Jay Threatt a aussi eu des pépins physiques et d’autres joueurs. Mais maintenant, on est au complet. Les jeunes travaillent, jouent de mieux en mieux et on compte beaucoup sur eux afin de pouvoir continuer à rivaliser avec les premiers du championnat. De les battre deux fois, ça en dit long sur le niveau de notre équipe ».
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Clutch dans le méga money-time
Débarrassé des blessures, l’ASC Denain-Voltaire dévoile son vrai visage. Face à Orléans pour la deuxième fois de suite en huit jours, c’est la force du collectif de Rémy Valin qui a encore payé. Un collectif sublimé par la performance d’un joueur qui retrouve lui aussi son meilleur niveau après plusieurs pépins physiques dont une récente blessure aux quadriceps. Lance Goulbourne a en effet été au départ et à l’arrivée de cet incroyable succès. Au départ, en stoppant l’hémorragie par un 3 points et un alley-oop alors que l’OLB venait d’attaquer la partie par un 8-0. Et à l’arrivée, avec deux tirs à 3 points décisifs pleins de sang-froid pour porter la marque à 94-84 et mettre fin au suspense à 1’49 de la fin de la deuxième prolongation.
« C’était deux gros tirs, je suis content de les avoir mis.
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Photo: LNB