Le Champagne Basket a très mal démarré sa saison avec seulement 4 victoires en 15 journées mais il a ensuite aligné 5 succès consécutifs qui lui ont permis de s'extirper de la zone rouge (11e, 9-12). Sans oublier donc l'excellent parcours en Leaders Cup.
« Ça me rassure car je sais qu’on tient plus facilement sur la durée , estime l'emblématique président Michel Gobillot dans le quotidien L'Union. On a été capable de prendre 10 à 15 points d’avance sur certains matches mais de perdre dans le money-time. Cela m’a interrogé et j’ai posé la question au staff, qui me disait qu’on disputait toutes les compétitions, donc on jouait trop souvent et les joueurs étaient fatigués. Quand j’avais leur âge, j’étais rarement fatigué, j’ai du mal à l’intégrer… Mais, quand on a eu cette période où on a moins joué, notre équipe a commencé à gagner des matches. »
A l'été 2020, le CCRB est devenu le Champagne Basket avec comme perspective de jouer tous ses matches à la Reims Arena et la création du tiers-lieu à Châlons. Mais le projet est au point mort. L'Union demande si une victoire à la Leaders Cup pourrait le relancer.
« Je ne sais pas répondre à cette question, car je n’ai pas le pouvoir de cette décision. Il faut beaucoup de moyens qu’on n’a pas encore et il faut habiter quelque part : aujourd’hui, on est un peu à René-Tys, à Coubertin, à l’Arena. Tout ça dilue l’impact du Champagne Basket. Le dernier étage de la fusée était d’avoir 5 millions d’euros de budget et une salle à disposition. Aujourd’hui, on n’a ni l’un ni l’autre. Alors, je ne vais pas faire de miracle. »
