Cela devient le feuilleton de l’été. Où ses finances vont-elles amener l’Elan Béarnais ?
David Otto, le président de Counterpoint Sports Group, l’actionnaire majoritaire du club, et le président du club, David Bonnemason-Carrere, ont été reçus par la DNCCG pour expliquer comment, sur un budget de 7,8M€, il peut y avoir un déficit de près de 3M€, tout en proposant un budget sérieusement revu à la baisse pour la saison 2022-23 : 5/5,5M€. Avant de juger de la faisabilité du projet, la DNCCG exige que les actionnaires apportent de l’argent frais.
« De deux choses l’une. Soit CSG, qui a régulièrement effectué des virements en cours de saison – entre 600 000 euros et un million d’euros au total – pour assurer le quotidien du club (salaires, charges, fournisseurs), fait le nécessaire pour que la flèche rouge repasse dans le vert. Soit le fonds américain tente de jouer à nouveau la montre et là, la DNCG, pourrait froncer les sourcils et brandir le carton rouge avec un éventail de sanctions pouvant aller jusqu’à une rétrogradation en Nationale 1, « écrit la République des Pyrénées.
Le quotidien palois rapporte par ailleurs que le maire, François Bayrou, souhaite que Taqwa Pinero ne soit plus le DG de l’Elan, que CSG paye à la ville les 800 000 euros dûs pour le rachat des actions du club, et que David Otto va rencontrer des partenaires et actionnaires petits et grands pour s’assurer de leurs soutiens, tout en constatant qu’outre Brandon Jefferson, Justin Bibbins, Hamady Ndiaye, Gregor Hrovat et Jeremy Leloup sont d’ores et déjà sur le départ.
La crise est très sérieuse, et tout le monde se demande, dans le Béarn et dans toute la France du basket, ce que les Américains ont réellement dans le ventre.
Photo : Vitalis Chikoko (FFBB/Hervé Bellenger).