On en n’avait pas su plus que ça sur la blessure de Léo Westermann qui avait été immobilisé après un coup sur la hanche en novembre dernier.
Revenu au jeu à la fin janvier, le meneur tricolore s’est ouvert sur les tenants et les aboutissants de ce pépin… et c’est assez incroyable !
« J’ai pris une béquille qui a touché une artère », explique Westermann pour l’Equipe. « Mais cela n’a pas été diagnostiqué tout de suite. J’ai eu des douleurs atroces toute la nuit. Et le lendemain, une fois à l’hôpital, tout est allé très vite. J’ai été opéré et je me suis réveillé avec deux énormes trous dans ma jambe, c’était délicat. Le chirurgien m’a dit qu’à quelques heures près, je pouvais être amputé… »
Quand on le voit à nouveau gambader comme si de rien n’était avec le CSKA Moscou, pour 5 points en 13 minutes, on se rend compte de la frayeur qu’a dû vivre le joueur de 25 ans.
« J’ai perdu un litre et demi de sang qui s’est répandu dans la jambe. Il a fallu aspirer tout ce sang. Pour ça, j’avais une machine en permanence avec moi. C’est le même principe quand on se fait mordre par un requin… Je suis resté deux semaines à l’hôpital pour évacuer le sang, et pour ensuite refermer la plaie qui était large de dix centimètres. Je n’ai pu remarcher sans cette machine qu’un mois après la blessure. C’est une blessure anodine qui est devenue grave. Aujourd’hui, tout va bien. »
Décidément pas verni en blessures dans sa carrière, Westermann va pouvoir tourner la page en se concentrant uniquement sur le sportif. Et de fort bon aloi avec les playoffs Euroleague à jouer, et un nouveau titre à aller chercher en VTB League.
