Ce matin, le quotidien L’Equipe réalise un dossier en profondeur sur le comportement de l’équipe de France aux Jeux de Rio avec les confessions de plusieurs acteurs.
Outre la blessure « cachée » de Charles Kahudi, on y apprend notamment que la non sélection d’Evan Fournier a été mal vécue de l’intérieur et a sapé l’autorité du coach Vincent Collet.
« Cet été on a sacrifié la performance pour privilégier la tournée d’adieux d’une génération », entendra t-on après coup dans l’entourage des Bleus.
L’absence prolongée de Tony Parker, qui n’a pas participé à la préparation post TQO à Manille, repartant à San Antonio dans la perspective de la naissance de son deuxième enfant, a également créé un malaise au sein du groupe. Le quotidien sportif interroge à ce propos un observateur du groupe :
« Tu peux partir quelques jours, pas trois semaines. Et cela a été d’autant plus mal vécu que sportivement TP est moins dominateur qu’avant. Avec ce système de passe-droits comment se faire respecter du groupe. »
Troisièmes à l’Euro, qualifiés sans soucis à Manille, les Bleus se sont vus trop beau arrivés à Rio, se projetant déjà en demi-finale.
« On était sans doute un peu dans la suffisance, trop de confiance, plus la même vigilance », pointe Nicolas Batum. « On a récupéré Tony, on s’est dit on peut taper n’importe qui, ça va rouler. »
Enfin L’Equipe confirme que les Bleus ne savaient pas trop s’il fallait gagner ou pas le match de dupes face à la Serbie. Vincent Collet ne donna pas de véritables consignes. Tony Parker scora le panier de la gagne et la France alla se fracasser en quarts de finale face à l’Espagne beaucoup plus consistance qu’elle.
« TP fait son sac et rentre illico auprès de sa femme et de ses deux fils à San Antonio ! Avant de partir il passe dans la chambre de Batum, puis envoie un texto personnalisé à chaque membre des Bleus pour les remercier de ces quinze années passées. A Rio l’histoire n’a pas commencé et elle est terminée. »