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Les aventures d’un coach grec en Mongolie

Le Grec Vassilis Fragkias, 60 ans, possède derrière lui une longue carrière de coach, avec des séjours en première division de son pays, à Chypre, en Ukraine, au Qatar, et il a décroché cette fois un contrat en Mongolie, aux Erdenet Miners d’Oulan-Bator. Un pays où le basket est le deuxième sport le

Le Grec Vassilis Fragkias, 60 ans, possède derrière lui une longue carrière de coach, avec des séjours en première division de son pays, à Chypre, en Ukraine, au Qatar, et il a décroché cette fois un contrat en Mongolie, aux Erdenet Miners d’Oulan-Bator. Un pays où le basket est le deuxième sport le plus populaire après les sports de combat.

Il a raconté à Gazzetta que c’est un coup de téléphone du directeur général de l’équipe qui l’a amené à prendre cette direction originale.

« Il m’a dit qu’il se souvenait de moi parce qu’ils avaient joué un match amical contre le Qatar en Corée. Mais je ne m’en souvenais pas. Il m’a dit qu’ils avaient une certaine somme à me donner pour quatre mois et j’ai accepté. Le lendemain, on m’a envoyé des billets pour voler d’Istanbul à Oulan-Bator. Je suis venu et je suis entré dans une quarantaine de trois jours qui est obligatoire pour les étrangers dans un hôtel. Et j’étais très contrarié parce que l’on frappait à la porte de la chambre et qu’ils laissaient de la nourriture, dont je ne savais même pas ce que c’était. J’ai perdu trois kilos. C’était le point positif. Ils sont venus et la quarantaine était terminée, j’étais OK pour les tests et je suis allé au match. Ils avaient le style NBA. Je ne m’attendais pas à voir ça ici. »

Vassilis Fragkias a pris les commandes de l’équipe plus rapidement que prévu :

« J’étais assis derrière le banc car je ne voulais pas entraîner car je ne connaissais pas l’équipe. Et l’assistant avait pris le relais. Je dis au traducteur à côté de moi : ‘Pourquoi ne parle-t-il pas ? Pourquoi ne dit-il rien aux joueurs ?’ Entre-temps, le match avait commencé et nous avons été menés 16-2. Et je poursuis : « Pourquoi n’y a-t-il pas de temps mort ?  L’assistant se retourne et dit « Je le prendrai plus tard ». « Eh bien, alors je me suis levé, je suis allé à la table de marque, et j’ai dis ‘temps mort’. »

Effets bénéfiques puisque l’équipe du coach grec a gagné le match. Celui-ci est très satisfait des conditions d’accueil malgré une météo peu clémente.

« Là où j’étais, il y avait 40 degrés, maintenant je suis à -40 ! Les deux opposés. Nous sommes juste en dessous d’Irkoutsk en Sibérie. A environ 350 kilomètres. Alors vous pouvez imaginer… Mais encore une fois, je dis qu’ils sont très accueillants et qu’ils respectent beaucoup le basket grec. Ils se souviennent encore de la Coupe du monde 2006 à Saitama et ils me parlent de Papaloukas, Spanoulis, Diamantidis. Ils connaissaient tous les joueurs. Et maintenant ils sont dans une phase où ils veulent développer le basket car ici le sport national est la lutte et les arts martiaux en général. Puis vient le basket-ball. »

Chaque équipe mongole a droit à deux Américains -un seul à la fois sur le terrain- et Vassilis Fragkias est en phase de recrutement.

« Ils donnent beaucoup d’argent ici. Environ sept à neuf mille dollars par mois. Selon ce qu’ils trouvent. Beaucoup plus qu’en Grèce. Et je cherche un garde combo et un grand. »

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