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Les équipes de France 3x3 dans le money time

Qui va être sélectionné pour former les deux équipes de France aux Jeux Olympiques de Paris ? Comment s’est déroulé le processus ? Qui seront les principaux rivaux des Français et des Françaises ?

Laétitia Guapo, emblème du basket 3x3 français. © FFBB

Lundi 17 juin, alors qu’était publié le jour même le calendrier, les dix joueurs et sept joueuses encore en course pour décrocher une place pour les Jeux de Paris avaient droit à leur media day à l’INSEP au même titre que les deux équipes de 5x5. Maintenant que la discipline est olympique, que les Bleus et les Bleues sont qualifiés pour le grand raout de la Place de la Concorde, le 3x3 est une affaire prise très au sérieux. C’est le lundi 8 juillet que seront révélés les noms des 4 joueurs et des 4 joueuses élus respectivement par les coachs Karim Souchu et Yann Julien mettant ainsi un terme à un long processus de sélection.

Hotense Limouzin au Media Day. ©BasketEurope

Les Françaises ont abandonné pour une saison leurs équipes de 5x5 respectives pour s’engager dans le projet La Plagne AURA qui leur a demandé de se consacrer à 100 % à la préparation olympique du 3x3. Ainsi, Marie-Eve Paget, qui a été membre de l’équipe de France de 5x5 et qui a disputé le Championnat du monde en Australie en 2022, et Laëtitia Guapo qui était à Bourges une solide joueuse d’Euroleague, ont fait le choix du 3x3 alors qu’à l’inverse, Migna Touré, qui était devenue une experte de la discipline au point d’être l’une des pionnières aux Jeux de Tokyo où la France a pris la quatrième place, cherche actuellement à gagner sa place dans l’équipe de 5x5 où la concurrence est féroce à son poste.

La stratégie a été payante. Les Bleues se sont qualifiées pour les JO au ranking et à ce jour, elles sont en tête des Women’s Series, la compétition de référence du 3x3. Elles viennent de remporter l’étape de Clermont-Ferrand avec le quatuor Marie-Eve Paget, Laëtitia Guapo, Hortense Limouzin, Myriam Djekoundade qui pourrait être celui de Paris 2024. « Si on était parmi les trois premières nations mondiales au ranking au 1er novembre, on avait cette qualification règlementaire en tant que pays hôte », rappelle le coach Yann Julien. « On voulait absolument être légitime sur ces Jeux. On a cherché à construire un été assez dense où on devait à la fois faire des tournois importants, que ce soit la Coupe du monde, les Women’s Series et la Coupe d’Europe, y performer, pour décrocher cette 3e place. Une chose qui a été faite et cela a permis de planifier notre préparation de façon assez sereine, pour se concentrer sur le développement individuel des joueuses, le développement collectif et la préparation physique qui est l’une des clés de ce sport. Quand vous enchaînez les matches à plus haute intensité les jours de tournoi, il faut avoir une grande capacité à pouvoir récupérer pour être à fond dans les dernières minutes d’un tournoi, il faut avoir la caisse pour ça. »

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