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Les Hernangomez : une famille formidable

Dans la famille Hernangómez, demandez Willy. Un pivot musculeux de 2,08m et 110kg. A 22 ans, il effectue sa première saison avec les New York Knicks et il a été intronisé avec l’équipe nationale espagnole à l’Euro 2015. Il a démontré tout son potentiel aux JO de Rio (6,6 pts et 2,7 rbds). Il est… Co

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Dans la famille Hernangómez, demandez Willy. Un pivot musculeux de 2,08m et 110kg. A 22 ans, il effectue sa première saison avec les New York Knicks et il a été intronisé avec l’équipe nationale espagnole à l’Euro 2015. Il a démontré tout son potentiel aux JO de Rio (6,6 pts et 2,7 rbds). Il est l’avenir de la seleccion.

Il y a aussi le petit frère, Juan, 21 ans. Un format un chouïa moins épais : 2,06m et 104 kg. Lui est power forward aux Denver Nuggets.

Il y a encore la fille Andrea, 1,90m, qui fait partie de l’équipe nationale junior.

Le patrimoine génétique des trois enfants prédispose au basket, évidemment. Sans parler du mimétisme. Guillermo, le père, toise à 2,01m et fut membre du Real Madrid.

Il est souvent beaucoup plus difficile de remonter la filiation du côté maternel car on ignore souvent le nom de jeune fille des mamans de basketteurs d’élite et… l’histoire du basket féminin européen est souvent obscure.

Le quotidien américain Newsday a réalisé un dossier intéressant qui démontre que trois joueurs européens des New Yorks Knicks ont comme maman une ancienne basketteuse de haut niveau. Zita Kuzminskas (1,83m), mère de Mindaugas, fit partie de la sélection lituanienne, Ingrida Porzingis, maman de Kristaps, joua pour la Lettonie dans les catégories de jeunes, et Margarita Geuer, 1,90m, mère des frangins Hernangómez, fut championne d’Europe et disputa les Jeux Olympiques de Barcelone.

« Chaque week-end nous nous retrouvions sur les terrains de Madrid et mes parents essayaient de nous apprendre comment shooter et quelques mouvements. Mon père ressemble davantage à mon frère. C’est un joueur très athlétique. Je suis davantage comme ma mère : jouer en poste bas, passer, shooter, nous sommes costauds, » révèle Willy.

Maman est championne d’Europe en battant la France

En creusant davantage la carrière de Margarita Geuer, on s’aperçoit que son destin a croisé celui de l’équipe de France. Normal pour une joueuse qui compte 158 sélections au compteur. Pas aux JO de Barcelone, bien sûr puisque la France ne fut pas qualifiée, mais un an plus tard, en 1993, à l’Euro. Du côté des Bleues, c’était la génération d’Isabelle Fijalkowski, Yannick Souvré, Odile Santaniello et autre Paoline Ekambi. Margarita Geuer scora 7,8 pts/m sur le tournoi, seulement 2 en finale mais l’Espagne triompha, 63-53.

Après avoir passé des heures sur les terrains avec sa mère comme professeur, Willy Hernangómez, qui avait bien grandi et bien forci eut un geste brusque qui mis fin aux cours particuliers. C’était il y a quatre ans.

« Je faisais un speed move et j’ai heurté le nez de maman avec mon coude. Ça a commencé à saigner. Elle est venue à moi et m’a dit : « Willy, je suis ta mère, tu ne peux pas me faire ça. » Maintenant mes parents ne veulent plus jouer avec nous. »
Margarita a confirmé la scène à Newsday :
« J’ai réalisé que c’était impossible désormais de jouer avec lui. Il m’avait complètement dépassé. »

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