Il y a un an Limoges et Strasbourg prenaient le départ de l’Euroleague, sans parvenir une fois de plus à sa qualifier pour le fameux top 16. Théoriquement, l’ASVEL, championne de France, et Strasbourg, le finaliste des playoffs, auraient dû être alignés dans l’édition 2016-17 qui démarre ce soir.
Sauf que le conflit entre la fédération internationale et la société ECA (Euroleague Commercial Asset) qui gère les intérêts de l’Euroleague a écarté les clubs français d’une compétition qui est désormais triée sur le volet avec aussi un côté consanguin puisque rassemblant seulement 16 clubs dont 4 d’Istanbul, 3 espagnols et 2 d’Athènes.
L’ASVEL et la SIG ne contenteront donc de la nouvelle Basketball Champions League qui est loin d’avoir le prestige et la compétitivité de l’Euroleague. Visiblement, les joueurs, qui n’ont pas été consultés, font un peu la tête si l’on se réfère aux propos de l’Américain de Villeurbanne Trent Meacham rapportés par L’Alsace :
« Ce conflit est malheureux pour le basket européen qui ne cesse de s’améliorer. C’est très décevant que le champion de France ne joue pas l’Euroleague. »
Un point de vue que partage le Strasbourgeois Jérémy Leloup :
« Jouer la Ligue des champions, c’est pénalisant en termes d’image. Les clubs français n’étaient déjà pas très respectés en Euroleague et en Eurocup. C’est dommage surtout au vu de notre parcours la saison passée (Ndlr: la SIG était parvenu en finale de l’Eurocup). On se retrouve dans une troisième coupe d’Europe. Ce n’est pas le mieux pour le basket français. »