Arrivé lundi matin à Nancy pour les premiers entraînements, Nicolas Batum découvre peu à peu sa nouvelle vie dans sa nouvelle ville.
L’ailier de Portland a passé sa première journée entre le bureau de son coach et le terrain de basket pour parler de l’Euroligue. Si tout va bien, il pourrait jouer sous ses nouvelles couleurs dimanche pour le Trophée des Champions contre Chalon (rencontre diffusée en direct sur France 3 Lorraine et Bourgogne, et sur Internet).
En attendant, il découvre ses nouveaux coéquipiers (il en connaît déjà certains) et tous sont unanimes : Nicolas va apporter son expérience et sa polyvalence
« On ne s’est pas perdu de vue, on est de temps en temps en contact sur Facebook », explique Pape-Philippe Amagou son ancien coéquipier au Mans pour l’Est Républicain. Pour nous, sa venue est un plus. C’est un joueur qui va être respecté dans le championnat et en Euroligue. Il arrive sur la dynamique de l’Euro et je pense qu’il va nous apporter un peu de cette dynamique ».
« Je suis surtout un fan des Lakers, chambre Jamal Shuler. Plus sérieusement, Nicolas Batum est un joueur très polyvalent, intelligent, qui va nous apporter la même énergie que celle avec laquelle il joue à Portland, où il est devenu un joueur majeur ».
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Nicolas Batum n’a quasiment pas eu le temps de souffler depuis la finale contre l’Espagne, à la manière de Tony Parker, il a beaucoup bougé.
« On a enchaîné pas mal de trucs en France, des rencontres avec le public, les médias, et on a un peu fêté aussi… Je n’ai commencé à me reposer que jeudi. Je suis allé à Disney et je suis passé voir jouer Dijon qui sera notre premier adversaire en championnat. Pour finir, je suis rentré chez moi en Normandie vendredi, et me voilà à Nancy » raconte-t-il au Républicain Lorrain.
Batum veut poursuivre sa progression
Déjà très impliqué et très professionnel dans sa démarche, Batum veut s’adapter à sa nouvelle équipe et pas le contraire. Il a demandé des vidéos à Jean-Luc Monschau pour apprendre les systèmes de jeu, notamment le pick-and roll façon Nancy. Il espère aussi surfer sur les fantastiques résultats de l’Euro et pouvoir se jauger face au basket européen.
« Le regard (sur le basket) a changé. On a créé un engouement plutôt sympa à voir mais il faut l’entretenir. Ça passera par des résultats et peut-être par des joueurs qui reviennent en France comme moi. J’ai quitté la Pro A à l’âge de dix-neuf ans avec un titre de deuxième meilleur Français du championnat. Maintenant que Nando (De Colo, meilleur Français à l’époque) n’est plus là, j’aurais peut-être la première place ( sourire)… J’ai envie de progresser ici et de voir où j’en suis par rapport à la Pro A et l’Euroligue. »
Enfin, Batum a arrêté de suivre le lock-out et attend de voir et sa seule crainte désormais est l’arbitrage français et européen.
« Il faudra juste que les arbitres soient sympas sur les marchés de départ… »
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