Fils de Georges, qui a formé quantité de jeunes Guadeloupéens dont Jim Bilba, Lesly Bengaber (86 matches de Jeep Elite et 252 de Pro B au compteur) est de retour dans son île et dans son club de Ban-e-Lot où il a la charge des U13. Il apporte ses réflexions à France Info, confirmant qu’à cet âge-là, on a des images de NBA plein la tête:
« C’est un peu le drame du basket français : la NBA a plus de visibilité médiatique que la Jeep Elite (ex-Pro-A). Nos jeunes ne voient que le produit final avec toute la mise en scène qui l’accompagne. Ils pensent que c’est facile. Alors que cela représente un travail monstrueux. Sans compter le talent, l’entourage, le hasard et la chance nécessaires. Car tout peut s’arrêter très vite. J’ai pu faire 20 ans au plus haut niveau mais ce n’est pas donné à tout le monde. »
A 40 ans, Lesly Bengaber continue de pratiquer le basket avec férocité et professionnalisme avec quatre entraînements par semaine et… un staff personnel:
« Je reste un compétiteur féroce. Ce n’est plus mon métier mais j’ai toujours envie de gagner. J’ai un bagage technique qui me permet de m’en sortir (…) Je travaille individuellement avec Harry Méphon, un préparateur physique de talent qui se moque bien que j’aie passé les 40 ans. Sans oublier mon ostéopathe Malik Mérion. Ça ne va pas durer indéfiniment mais je pense tout de même repartir pour une saison. »