Dans un communiqué, la Fédération internationale évoque la rencontre qui a eu lieu entre son secrétaire général, Patrick Baumann, et le président de ECA, Jordi Bertomeu. A sa teneur, on constate qu’un accord n’est pas à prévoir dans l’immédiat.
« La FIBA a confirmé avoir rencontré EuroLeague Commercial Assets (ECA) jeudi et avoir reçu trois variantes d’un « calendrier international », dont le premier est essentiellement une réplique de la proposition de CEA faite en septembre de l’année dernière. Les trois versions de la proposition visent à reléguer les activités de l’équipe nationale à une période annuelle de six semaines comprise entre juin et septembre, ce qui signifie que les équipes nationales n’auraient pas de présence et d’impact tout au long de l’année de basket.
En outre, la CEA conditionne tout accord sur le calendrier à l’acceptation de la part de la FIBA d’un certain nombre de nouveaux points, qui ont un impact direct sur l’organisation interne des fédérations nationales et des ligues nationales.
La FIBA consultera les membres concernés de la famille FIBA (fédérations, ligues, clubs, joueurs) au sujet des propositions de CEA qui les concernent et agira en conséquence.
Malgré la tentative de boycott de la CEA, les première et deuxième fenêtres des qualifications de la Coupe du monde de basket-ball de la FIBA 2019 ont été jouées avec succès en novembre et en février respectivement, battant des records d’affluence pour les matches à domicile.
La FIBA attend avec impatience la troisième fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde de basket-ball de la FIBA 2019 qui se joueront en juin-juillet.
En tant qu’organe directeur mondial du basketball, la FIBA est toujours prête à étudier et à prendre en considération des propositions qui respectent les équipes nationales et les ligues nationales pour le cycle après 2021. »
