Dans la victoire sur Levallois (88-76), Nando Raposo a apporté un écot déterminant avec 11 rebonds, son travail habituel dans l’ombre et… deux lancers-francs en deux tentatives. C’est, coïncidence ou pas, à partir de ce moment là, dans le troisième quart-temps, que Gravelines s’est véritablement lancé avant de déborder la bande à Freddy Fauthoux.
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2/2, de l’ordinaire pour un joueur professionnel. Pas pour le natif de Stuttgart multiculturel et polyglotte. Ce n’est que la troisième fois de la saison qu’il parvient à faire du 100% et toujours avec seulement deux lancers. D’ailleurs il n’a jamais mis plus de deux lancers en 23 matches et jamais plus de cinq en carrière !
Le lancer-franc, c’est le talon d’Achille, et on peut l’écrire, la tare de l’intérieur gravelinois.
En huit saisons pros, son score est de 114/292 soit 39,0%. A titre de comparaison, les deux géants de la NBA, Shaquille O’Neal et Wilt Chamberlain, qui étaient moqués pour leur incapacité à se faire justice sur la ligne ont affiché respectivement 52,7% et 51,1% au cours de leur carrière. Andre Drummond, le Big Penguin des Detroit Pistons, le pire shooteur de free throws de tous les temps en NBA fait même mieux que lui: 41,6% Et cette année, en changeant son mode opératoire, il est monté subitement à 61,0% Royal.
La saison de l’horreur pour Nando Raposo fut celle de 2014-15 à Orléans: 30,2% (19/63)! Un score de benjamin.
« Sa technique n’est pas terrible. Je lui ai dit, « tu es tellement crispé, décontracte toi. Quand tu es sur la ligne, dis toi que tu as deux lancers francs, c’est du bonus. Si tu en mets un, c’est bien, deux très bien, et pas, ce n’est pas la fin du monde. A l’entraînement il en met de plus en plus et ce n’est pas la peine de lui faire shooter cent lancers francs à chaque séance. C’est là, dans la tête, » nous analysait Pascal Donnadieu à l’époque où Nando portait le maillot de Nanterre.
Il y a une bonne nouvelle. Le 2/2 d’hier face à Levallois n’est pas anodin puisque le Gravelinois obtient actuellement le meilleur chiffre de sa carrière. Il en est depuis la rentrée à 12/22 soit à 54,5%. C’est une progression… spectaculaire.
Nando Raposo ne tire pas suffisamment de lancers pour être classé mais trois joueurs présentent cette saison une statistique inférieure. Trois pivots. Le Manceau Will Yeguete (47,9%), son équipier au BCM Taylor Smith (43,4%) et un autre Manceau Youssoupha Fall qui reste le dernier de la classe même si, en changeant son geste de shoot en cours de route, le Franco-Sénégalais a amélioré son rendement (41,8%).
Lequel Yousoupha Fall avait obtenu un surnaturel 14-17 en trois matches de Leaders Cup. Un exploit dont Nando Raposo peut rêver !
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2/2, de l’ordinaire pour un joueur professionnel. Pas pour le natif de Stuttgart multiculturel et polyglotte. Ce n’est que la troisième fois de la saison qu’il parvient à faire du 100% et toujours avec seulement deux lancers. D’ailleurs il n’a jamais mis plus de deux lancers en 23 matches et jamais plus de cinq en carrière !
Le lancer-franc, c’est le talon d’Achille, et on peut l’écrire, la tare de l’intérieur gravelinois.
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Photo: BCM
