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Les Métros arrachent la victoire dans un derby de feu, après prolongation, contre Nanterre

C’est la quinzième victoire de rang à domicile, toutes compétitions confondues, la neuvième en championnat, pour les hommes de Vincent Collet.

C’est la quinzième victoire de rang à domicile, toutes compétitions confondues, la neuvième en championnat, pour les hommes de Vincent Collet.

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Après l’énorme déconvenue de la défaite à Valence (98-85) qui les a éliminés des quarts de finale de l’Eurocup, les Métros se sont donc remis en ordre de marche, mais ils ont dû batailler pied à pied face à une équipe de Nanterre, intense et combative, et pourtant orpheline de Nick Johnson, dont la saison est terminée (blessure au dos). C’est au bout de la prolongation que Nanterre a rendu les armes, une défaite cruelle, après avoir fourni une prestation engagée, et qui met les hommes de Donnadieu en grand danger de ne pas voir les playoffs.

Le palais des sports Marcel-Cerdan était blindé pour l’occasion, et les absents ont eu tort. Dans un match que Nanterre avait démarré pied au plancher (4-18, 5e), avant de se faire rejoindre (30-21 , 13e) les deux équipes se sont rendu coup pour coup. Porté par le duo de feu de leurs snipers Will Cummings et Keith Hornsby (48 points au total sur les 104 de leur équipe), les Métros semblaient avoir pris le contrôle du match (38-26, 15e) alors que Nanterre luttait avec sa maladresse à trois points (27 % à la pause). Mais avec un Jeremy Senglin montant en régime au fil des minutes, l’adresse primée bienvenue de Bastien Pinault, l’opportunisme de Thomas Wimbush et l’agressivité de Chris Horton sous le cercle Nanterre retrouvait du jeu. Et alors qu’ils menaient encore à l’entame du dernier quart (74-64, 31e), les Metros allaient encaisser 33 points dans le dernier quart !

Mais c’est alors que le match aurait pu basculer pour Nanterre, menant alors 92-94, que Bastien Pinault, irréprochable jusque-là, ratait un lancer sur deux (92-95) à quinze secondes de la fin, laissant les siens à la merci d’un missile primé de Keith Hornsby qui envoyait le match en prolongation (95-95). Le scénario sera du même tonneau pendant le temps additionnel : alors que Nanterre menait à nouveau (101-102), l’attaque banlieusarde butait sur la défense adverse et perdait la balle, au bout des vingt quatre secondes, rendant une dernière possession à Levallois, à dix-huit secondes du gong. C’était encore le démoniaque Keith Hornsby qui surgissait derrière l’arc primé et exécutait finalement Nanterre (104-102), concluant un match de très haute tenue.

« Je ne dois jamais rater un lancer comme ça, c’est comme une faute professionnelle »

Bastien Pinault (Nanterre) : « Celui là, je le prends pour moi. Je ne dois jamais rater un lancer comme ça, c’est comme une faute professionnelle, j’ai une grande part de responsabilité dans tout ça, que j’assume totalement. Même si on les a bien poussés dans leurs retranchements, je m’en veux. Car ça complique beaucoup notre situation dans la course aux playoffs, ça ne va pas être facile. Oui, bien sûr que c’est compliqué pour nous sans Nick, car il avait une grande part de responsabilité dans notre jeu. Mais on ne va pas se lamenter sur notre sort, avec ou sans lui, on doit gagner des matches. »
Pascal Donnadieu (Nanterre) : « Je pense que c’est le reflet de notre saison malheureusement. Même s’il y a eu de belles choses. Notamment en 2e mi-temps, où le niveau de jeu était très relevé, avec des actions de classe, notamment offensivement. Mais voilà, moi c’et la première saison que je vis ça. Qu’un shooteur de lancers comme Bastien rate un lancer comme ça, c’est quand même peu probable. On ne va pas se cacher derrière ça, mais on a souvent tendance à se réveiller un peu tard dans les matches. Après, il y a un peu de fatigue en fin de match, ce qui fait que Jeremy (Senglin) manque un peu de lucidité sur les deux dernières possessions. Ça va être très dur pour les playoffs, il faudrait gagner à Monaco, battre Dijon et Strasbourg à domicile. Mais même si on ne va pas en playoffs , ce n’est pas ce soir qu’il faut avoir des regrets. Et je préfère me tourner vers l’avenir. On a la bonne nouvelle de la prolongation de Bastien Pinault, c’est une bonne chose, et avec Lucas (Dussoulier) si ses blessures le laissent tranquille, Ben (Sene) on a une base JFL intéressante, et avec Jeremy Senglin, on va essayer de reconstruire quelque chose de pas trop moche pour cette année de tous les dangers, avec trois descentes. Il reste que ce soir, tout le monde a du se régaler quand deux équipes arrivent  à offrir un spectacle pareil, avec tellement d’engagement et de respect. »
Tomer Ginat (Metropolitans) : « Ce n’était pas facile de rejouer, après une énorme déception comme celle de Valence. L’équipe était un peu affectée par cette défaite, on n’avait pas bien joué là-bas, alors qu’on avait de grosses ambitions, donc ce n’était pas facile de revenir s’entrainer et de rentrer dans ce match, mais on l’a fait. On a eu le contrôle du match, pendant un temps, mais ils ont quelques joueurs qui ont trouvé de bons shoots, et ils sont revenus. Mais on a quand même réussi à montrer que notre équipe avait des ressources. Il nous reste trois matches pour finir la saison et on fera tout pour rester leader. »
Vincent Collet (Metropolitans) : « C’est incroyable l’adresse dont Nanterre a fait preuve à la fin. De notre côté, on n’a pas su verrouiller le match quand on avait dix, douze points d’avance. C’était « le match d’après » de la déception. C’est une bonne victoire. On prend 33 points dans le dernier quart, car on était entamés physiquement, j’ai joué un peu avec les mêmes car certains joueurs étaient moins bien physiquement. Mais l’équipe a montré qu’elle avait de la ressource, de la maturité aussi, dans la gestion de la prolongation, mais on a su aller chercher les bons tirs. On peut toujours redire sur l’intensité défensive, mais c’était quand même un match plein, spectaculaire et agréable ».

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Après l’énorme déconvenue de la défaite à Valence (98-85) qui les a éliminés des quarts de finale de l’Eurocup, les Métros se sont donc remis en ordre de marche, mais ils ont dû batailler pied à pied face à une équipe de Nanterre, intense et combative, et pourtant orpheline de Nick Johnson, dont la saison est terminée (blessure au dos). C’est au bout de la prolongation que Nanterre a rendu les armes, une défaite cruelle, après avoir fourni une prestation engagée, et qui met les hommes de Donnadieu en grand danger de ne pas voir les playoffs.

Le palais des sports Marcel-Cerdan était blindé pour l’occasion, et les absents ont eu tort. Dans un match que Nanterre avait démarré pied au plancher (4-18, 5e), avant de se faire rejoindre (30-21 , 13e) les deux équipes se sont rendu coup pour coup. Porté par le duo de feu de leurs snipers Will Cummings et Keith Hornsby (48 points au total sur les 104 de leur équipe), les Métros semblaient avoir pris le contrôle du match (38-26, 15e) alors que Nanterre luttait avec sa maladresse à trois points (27 % à la pause). Mais avec un Jeremy Senglin…

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Photo : Tomer Ginat (Thomas Savoja)

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