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LFB: Lyon ASVEL féminin ne décolle pas

On a beaucoup parlé de Lyon ASVEL féminin depuis le rachat du club par Tony Parker, la présence dans les actionnaires de Nicolas Batum, les arrivées de coach Valéry Demory, de joueuses comme Paoline Salagnac, Ingrid Tanqueray et encore Marième Badiane et celle à venir de la superstar Sandrine Gruda

On a beaucoup parlé de Lyon ASVEL féminin depuis le rachat du club par Tony Parker, la présence dans les actionnaires de Nicolas Batum, les arrivées de coach Valéry Demory, de joueuses comme Paoline Salagnac, Ingrid Tanqueray et encore Marième Badiane et celle à venir de la superstar Sandrine Gruda Seulement la réalité immédiate du terrain, c’est que les Lionnes ont les griffes émoussées. Les voici avec une seule victoire au compteur en cinq journées et leur défaite à demeure hier face au leader Charleville Mezières a été lourde (59-74).

« Il nous a manqué de la constance. Contre ce genre d’équipe aussi forte, il faut être là quarante minutes, on n’a pas le droit de s’endormir parce qu’on le paye cash. », a commenté Paoline Salagnac en conférence de presse. « Notre réaction a été très bonne en deuxième mi-temps, dès que l’on est plus dur en défense, on pose des soucis. Mais il faut maintenant réussir à imposer ce rythme pendant tout un match. »

Encore une fois la doublette constituée de Amel Bouderra, en meneuse (17 points et 7 passes) et de la Brésilienne Clarissa Dos Santos au pivot (20 points, 9 rebonds et 6 passes) a fait des Flammes Carolos une belle machine de guerre.

« On est dans le dur », reconnait le coach Valéry Demory. « Evidemment, la blessure de Djéné (Diawara) ne nous aide pas, on manque de rotations à l’intérieur et on est en échec dans le tir à l’extérieur. Forcément, c’est plus compliqué contre une équipe qui, déjà, est meilleure que nous à la base. Je n’ai rien à reprocher à mes jeunes, elles se donnent à fond, sont exemplaires, mais on ne peut pas demandes à des joueuses de dix-huit ans d’être au niveau des meilleures du championnat. On a tout simplement moins de talent que Charleville qui a une équipe bâtie pour jouer le titre. »

Bref, en ce mois d’octobre, le décalage entre le buzz légitime provoqué par le club et le résultats sportifs est sensible.Photo: Paoline Salagnac, Lyon ASVEL féminin/Christophe Dury

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