LFB - Marie-Sophie Obama (ASVEL) : "On nous enterre mais la saison n’est pas terminée"

L'ASVEL a effectué un parcours sans gloire en Euroleague (5 victoires et 9 défaites), a été lourdement battue en demi-finale de la Coupe de France par Bourges (95-65) et n'apparait qu'à la 4e place (11-7) de la saison régulière de Ligue Féminine. Des résultats qui ne correspondent pas à son standing, alors que l'équipe lyonnaise est gorgée d'internationales.

La présidente déléguée du club, Marie-Sophie Obama, fait un rappel dans Le Progrès des gros pépins survenus depuis la rentrée.

"Deux commotions dans une saison (Laura Quevedo, Marine Johannès), Laura qui revient et retombe sur un pied, Gabby (Williams) qui a un malheur familial, ce sont des choses que l’on ne peut anticiper. On ne pouvait pas prévoir toutes les blessures et les coups durs que l’on a eus."

Le quotidien lyonnais insiste sur le fait que l'équipe championne de France en titre a démarré sa saison sans Marine Johannes retenue par ses obligations avec le New York Liberty, et qu'il n'y a eu personne pour la remplacer.

"David (Gautier) s’était manifesté pour avoir une joueuse supplémentaire pour pallier les absences en WNBA. Mais quand on allait signer cette joueuse, Gabby nous dit « je serai là pour le début de l’Euroleague ». Après, on ne pouvait pas prévoir qu’elle aurait sa fracture de fatigue. Et en septembre, avec la WNBA, le 3x3 qui mobilisait les joueuses disponibles, il n’y avait plus grand monde sur le marché."

Dans le contexte d'une masse salariale encadrée, l'ASVEL cherche une remplaçante à Marine Fauthoux qui est indisponible jusqu'à la fin de saison, et Marie-Sophie Obama a l'espoir que le ciel s'éclaircisse dans les semaines à venir.

"Il ne reste plus que le championnat pour sauver la saison et une place en Euroleague... On nous enterre mais la saison n’est pas terminée. On croit pouvoir conserver notre titre de champion de France. Pour l’Euroleague, on n’a pas d’épée de Damoclès. Il n’y a pas de retombées financières particulières. Jouer l’Euroleague ou l’Eurocoupe, c’est la même chose, seul le prestige change."