La Nantes Rezé Basket a obtenu une septième place en Ligue Féminine avec seulement sept joueuses à disposition pour le coach Emmanuel Coeuret. Le club est dans l’attente d’une décision quant à une nouvelle participation à la FIBA Eurocup. Ce résultat a été rendu possible car l’équipe n’a pas eu à enregistrer de blessures majeures, mais c’est jouer avec le feu.
« On reconstruit tous les ans et on essaie de faire des coups, mais on n’a pas peur ! », assure le coach.
Ces mesures drastiques sont obligatoires quand on se souvient qu’il y a trois ans le NRB a frôlé le dépôt de bilan. Depuis, il épure:
« D’un point de vue budgétaire, on est en ligne avec nos objectifs. On a encore une année d’épurement de la dette (80 000 euros). Oui, le club revient de très loin… On a proposé un budget net positif pour la saison prochaine. Ça ne s’était pas vu depuis quatre ans. C’est un vrai soulagement pour nous, la mairie et tous ceux qui nous accompagnent », évoque le président Franck Valenteyn dans 20 minutes.
Le train de vie sera le même la prochaine saison, sachant que le NRB perd sa MVP, la Canadienne Katherine Plouffe, qui file à Bourges, sa figure emblématique Yuliya Andreyeva, sa meneuse de poche Isis Arrondo et son Américaine Quianna Channey. L’arrière Lidija Turcinovic (1,76m, 22 ans), et l’intérieure canadienne Navo Raincock (1,88m, 25 ans), sont en provenance de Charleville et l’intérieure Maud Medenou (1,89m, 26 ans), d’Aulnoye, en Ligue 2.
La perspective de développement du club passe, tout comme pour l’Hermine (Pro B) par la prise de possession de la Trocardière et de ses 4 000 places, ce qui interviendra à la rentrée 2018.
Photo: Shona Thoburn (FIBA Europe)