La FFBB décidera le 10 avril si le championnat de Ligue Féminine sera définitivement clos. Ou pas. Le président du Nantes-Rezé Basket Jean-Pierre Ciglia fait part dans un communiqué de son regret qu’il faille encore patienter deux semaines. Son équipe était lanterne rouge (4 victoires, 12 défaites) au moment de l’interruption et quasiment condamnée aux playdowns.
« La Fédération a pris la décision d’arrêter l’ensemble de ses championnats pour cette saison sauf la Ligue Féminine de Basket (LFB) dans laquelle le Nantes Rezé Basket est engagé.
Pour la LFB, la décision définitive d’un arrêt ou d’une reprise (troisième décade de mai) sera prise le 10 avril.
Si le championnat ne peut pas reprendre il n’y aura ni champion, ni relégation.
Le NRB regrette le report d’une décision définitive au 10 avril.
Il souhaite, malgré les enjeux sportifs et économiques, que continue d’être privilégiée la protection de la santé des Licenciés, des Bénévoles, des Partenaires et du Public.
Si elle n’envoie pas un bon message du point de vue de nos préoccupations essentielles, la volonté de “tout mettre en œuvre pour terminer le championnat” n’est pas non plus une bonne solution économique. Le business modèle du basket féminin repose sur l’engagement de nos Partenaires et sur la présence de notre Public et en aucun cas, comme les grands sports collectifs masculins, sur les droits TV.
Enfin le report de la décision, a fortiori si le championnat se terminait fin juin, met en grande difficulté les clubs qui comme le NRB luttent pour éviter la relégation. Cette incertitude prolongée nous nuit plus qu’aux autres puisqu’elle retarde notre recrutement ainsi que la visibilité donnée aux Partenaires du niveau de compétition (ligue 1 ou ligue 2). Dans cette période de crise, il aggrave donc les perspectives sportive et économique de notre fin de saison et de la saison prochaine.
Dans l’attente de la décision finale, croyez bien que le Club travaille à toutes les éventualités pour préserver l’avenir local du basket féminin de haut-niveau.
En écrivant ces lignes, nous ne négligeons pas les difficultés auxquelles vous êtes, vous aussi, confrontés et parfois dans des proportions plus vitales que les nôtres.
Nous vous adressons donc tout mon soutien et celui de tous les membres du NRB
En espérant que le virus vous épargne, vous et vos proches, et que la crise ne frappe pas trop durement vos entreprises ou vos collectivités. »