LDLC ASVEL Féminin -son nouveau nom mais le club conserve celui de la ville de Lyon sur le maillot- est le champion de France en titre alors que le Charnay Basket Bourgogne est le champion de Ligue 2 qui accède au plus haut niveau. C’est pourquoi la Lyonnaise Paoline Salagnac (1,76m, 35 ans) et la Bourguignonne Laétitia Guapo (1,82m, 24 ans) étaient à l’honneur hier après-midi lors de la conférence de presse pour lancement de la saison de Ligue Féminine avec aujourd’hui et demain le MAIF Open de Coubertin.
Laétitia, comment appréhende t-on cette première saison en Ligue Féminine?
Très positivement. Tout le club a tout mis en oeuvre pour faire au mieux pour cette saison pour essayer de rester dans cette division.
C’est la première saison de Ligue Féminine pour le club mais pas pour vous. Vous avez joué en Ligue Féminine en 2013-2014 et 2015-16. Le coach va avoir besoin de votre expérience?
Je n’avais pas vraiment la même place dans l’équipe. je vais tout donner pour essayer de maintenir l’équipe en première division.
Comment arrive t-on en forme après un été aussi chargé car vous faites aussi du 3×3. Avec l’équipe de France, vous avez gagné les World Series, le titre de championne d’Europe, l’Open de France. Comment gère t-on la fatigue?
Pas beaucoup de repos mais je pense que je suis sur une bonne dynamique. j’essaye de me reposer au maximum durant les temps que je peux avoir. Le 3×3 me permet d’avoir des prises d’initiative individuelle, d’avoir plus d’impact et de jeu rapide.
L’expérience de la Ligue Féminine de Paoline Salagnac est bien plus importante puisque l’ancienne internationale est la deuxième de l’histoire de la LFB aux matches joués (449) et la première aux points marqués (4 600).
Paoline, quel est votre état d’esprit pour cette deuxième saison?
Etre champion de France, c’est difficile, ça demande beaucoup de travail. Le club est récent et on a eu l’opportunité d’être championne dès la deuxième année de ce projet. C’est une grande fierté mais on en demande toujours plus. On a envie de se remettre au travail pour revivre ces émotions.
Quels sont les consignes de l’entraîneur Valéry Demory et du président Tony Parker à propos de l’Euroleague?
De tout donner, de faire la meilleure prestation possible. On se met toujours des objectifs toujours haut car je pense que c’est nécessaire pour aller de l’avant. Aller le plus loin possible dans cette compétition. On connaît la qualité de ce championnat, toutes les équipes sont relevées. Il n’y aura pas de matches faciles mais on est prêtes à ça.
Pour débuter le 16 octobre, vous affronterez les Russes du Dynamo Kourks, les championnes d’Europe. Votre expérience sera précieuse?
Oui mais je pense que l’on a une équipe qui a beaucoup d’expérience car si c’est la première saison pour le club beaucoup de joueuses ont déjà joué en Euroleague par le passé. Le staff aussi. On va tous apporter notre pierre à l’édifice, notre expérience, notre ressenti, de sorte que ça marche le mieux possible.
Vous retrouverez prochainement une longue interview de Paoline Salagnac.
Photo: Paoline Salagnac (FIBA)