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LFB: Villeneuve d’Ascq couronné pour la première fois

Trente ans après sa création, dix-sept ans après son intronisation dans la Ligue Féminine, deux ans après avoir gagné l’EuroCup et participé à sa première finale de playoffs, l’Entente Sportive Basket de Villeneuve d’Ascq Lille Métropole -l’un des noms les plus longs du sport professionnel- est deve

Trente ans après sa création, dix-sept ans après son intronisation dans la Ligue Féminine, deux ans après avoir gagné l’EuroCup et participé à sa première finale de playoffs, l’Entente Sportive Basket de Villeneuve d’Ascq Lille Métropole -l’un des noms les plus longs du sport professionnel- est devenue ce soir championne de France. Les filles de Frédéric Dusard, 39 ans, ont confirmé leur supériorité sur le champion en titre, Lattes-Montpellier, en remportant à la maison la quatrième manche, 66-49.

Initiée dès la première attaque par un panier sur un reverse à la vitesse de l’éclair de Mame Marie Sy Diop, la supériorité des Nordistes s’est affirmée dès le premier quart-temps. Profitant des balles perdues en face (5), vivaces en attaque, elles menaient déjà 11-2 après cinq minutes. Les Gazelles en manque d’air pur frôlaient l’explosion et se retrouvaient à -7 (13-20) à la fin du premier quart-temps.
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Dans le deuxième, la lutte était acharnée, personne ne voulait céder un pouce de terrain. Seulement l’attaque lattoise était muselée (9/33 aux shoots) et sur cinq points consécutifs de la Tchèque Kamila Stepanova, puis ensuite quatre d’Olivia Epoupa, l’écart montait à +15, à peine réduit sur un trois-point de Kristen Mann pour aboutir à 35-23 à la mi-temps.

Un 11-1 fatal

Valéry Demory demandait à ses joueuses plus de vitesse dans les courses et grâce à une grosse activité de Elodie Godin des deux côtés du terrain (12 points, 5 rebonds, 3 interceptions, 2 contres), Montpellier revenait sur les traces des Nordistes trop statiques qui n’arrivaient plus à scorer (31-35,24e).

Un regain d’agressivité permettait aux équipières de Virginie Brémont, toujours incapable à la mène, de redonner un coup de collier et d’infliger un 11-1 à leurs rivales (46-32). Ce malgré les cartouches gâchées par Alina Iagupova (2/13 à ce moment là). Une fois de plus dans ces finales, les Gazelles paraissaient en manque de carburant. Les Villeneuvoises n’étaient pas déstabilisées par l’importance de l’événement, elles conservait leurs nerfs. Elles avaient une main sur le trophée, puis deux, empêchant même les Gazelles d’atteindre les cinquante points.

Galvanisé par les Z’hurlants qui n’ont cessé de chanter, de brayer et de tambouriner pendant tout le match, le public nordiste pouvait faire la fête à ses Guerrières qui n’ont jamais autant mérité leur surnom. Une équipe si complète qu’elle a pu s’imposer avec une Valériane Ayayi totalement aphone (0 point, 0 d’évaluation), et qui a su se sublimer en playoffs après une première partie de saison régulière au ralenti (septième en décembre).

« Ca a été une saison faite de hauts et de bas. Personne ne croyait en nous. Ce titre vient du coeur, » a résumé Marielle Amant.

L’ESBVA est définitivement devenu un Grand de France et rendu au Nord le titre de champion de France dix ans après le dernier sacre de Valenciennes.

La boxscore est ici.


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Photo: Marielle Amant (FIBA Europe)

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