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LFB: Villeneuve d’Ascq n’est plus qu’à une victoire du titre

On insiste souvent sur le fait que le match 3 dans une série de playoffs en cinq manches éventuelles est fondamental. Alors Villeneuve d’Ascq qui mène 2-1 dans cette finale de Ligue Féminine après sa victoire de ce soir (80-60) sur Lattes-Montpellier tient le bon bout. Les Lattoises n’ont pas été pr

On insiste souvent sur le fait que le match 3 dans une série de playoffs en cinq manches éventuelles est fondamental. Alors Villeneuve d’Ascq qui mène 2-1 dans cette finale de Ligue Féminine après sa victoire de ce soir (80-60) sur Lattes-Montpellier tient le bon bout.

Les Lattoises n’ont pas été prises à froid, au contraire puisqu’elles menèrent 17-9 après 7 minutes (8/11 aux shoots) en s’appuyant sur ses cadres expérimentées et très volontaires y compris Fati Sakho et ses lunettes de protection. Malgré tout, l’ESBVA revenait à deux points au terme du premier quart-temps sur un trois-points au buzzer de l’Ukrainienne Alina Iagupova. Un signe.

Dans la seconde période, on a assisté à un chassé-croisé et à la mi-temps, même si on avait beaucoup vu l’intérieure franco-sénégalaise de l’ESBVA, Mame Marie Sy Diop, aux qualités athlétiques hors normes, aucune tête ne dépassait. Pas  une joueuse à plus de 8 points et 9 d’évaluation et juste deux points d’avance pour Villeneuve, 35-33.

Un 16-2 irréversible

C’est ensuite que les Lattoises ont craqué. Autour de Virginie Brémont, définitivement meneuse titulaire (28′ de temps de jeu contre 12 à Olivia Epoupa), plaque tournante de l’équipe, peut-être la joueuse la plus forte de Ligue Féminine qui n’a jamais été internationale, les Villeneuvoises ont pris la poudre d’escampette. Profitant un maximum des balles perdues de Montpellier dont la zone s’avérait inefficace, l’ESBVA plaçait une violente accélération: 51-36 (26e) sur un 16 à 2. Paraissant exténuées les Montpelliéraines étaient à la dérive à l’image de ce airball à trois-points de Sarah Michel (2/11 aux shoots au total). Et un peu plus tard, sur deux trois-points de Olivia Epoupa puis Alina Iagupova l’écart avait grimpé à 69-53 (32e). Le succès des Nordistes était véritablement collectif avec 6 joueuses à plus de 10 points et 10 d’évaluation.

« On était cramé et chacune a voulu sauvé le monde », regrettait Anaël Lardy au micro de SFR Sport 2. Villeneuve d’Ascq n’est plus qu’à une victoire d’un premier titre national, mais comme l’a dit il y a plus de vingt ans Rudy Tomjanovich, alors coach des Houston Rockets: « il ne faut pas sous-estimer le coeur d’un champion ». Et ce champion là s’y connaît pour renverser des situations compromises.

La boxscore est ici.

Photo: Virginie Brémont (FIBA Europe)

https://twitter.com/SFR_Sport/status/862382064871649280

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