Dans Place au Sport sur Media 365, Patrick Chêne, notamment ancien journaliste à la rubrique basket de L’Equipe puis commentateur des matches sur Antenne 2 à la fin des années quatre-vingts, a reçu Jean-Pierre Siutat, le président de la FFBB. Voici quelques commentaires à retenir.
Sur le fait qu’il n’y a pas un seul international masculin parmi les trente-cinq membres du comité directeur de la fédération :
« J’ai essayé d’approcher quelques internationaux, ça ne s’est pas fait. Il n’y a pas de volonté d’écarter ceux qui ont représenté la France à une époque. »
Sur la double casquette de Vincent Collet, coach des Bleus et de Strasbourg :
« On n’a jamais dit que l’on voulait un entraîneur à temps plein. Il devait normalement prendre un peu de temps pour lui, de recul. Il s’avère que la conjoncture et la situation de Strasbourg l’ont rattrapé et je pense que ce n’est pas incompatible. Ce n’est pas un problème financier car je pense que la fédération a la capacité de payer un entraîneur à temps plein, peut-être pas au niveau des très, très grands. Il y a des entraîneurs qui sont à plus de 500 000 euros voir un million d’euros (Ndlr : à la tête d’équipes nationales étrangères), ça c’est un peu difficile pour nous »
« Une équipe jouait complètement voilée »
Pour une rubrique « Si j’étais président… » à propos des signes religieux dans le sport :
« Oui, j’interdirais les signes religieux sur les terrains car c’est un lieu où l’on doit être tous ensemble sans distinction et discrimination. Sur le secteur du Mans, il y a deux ou trois ans, on a été en situation délicate puisqu’une équipe en Départementale jouait complètement voilée, or c’est interdit. »
A propos du boom des licenciés à la FFBB (641 367 pour la saison 2015-16) même si le manque de bénévoles, de structures et d’argent représente un frein :
« L’année dernière, on a refusé 50 000 enfants. Plus de 20 000 sur la région parisienne. »