Avoir 24 ans, encore un an de contrat à l’USO Mondeville en Ligue 2 et stopper sa carrière, c’est le choix de Mathilde Combes qui l’explique à Ouest France. En cause, la routine.
« C’est tout à fait ça. On se lève toute la semaine pour aller à l’entraînement. Je ne vais pas vous mentir, il y a certains matins où c’est plus difficile que d’autres. Quand on fait ça pour préparer un match et qu’on apprend qu’il est reporté 1 h 30 avant le coup d’envoi… Ou en sachant que personne ne va venir nous voir, ça use. Ce n’était pas une année facile pour prendre du plaisir, mais il y a d’autres paramètres qui entrent en compte (…) Je suis partie de chez moi à 12 ans pour le basket et depuis, c’est lui qui dicte toutes mes décisions. Tout ce que je fais, c’est en rapport avec le basket alors dire stop, c’est avoir l’impression que tout s’arrête, qu’on n’a plus rien. Lors du premier confinement, je revenais de blessure, je n’avais pas d’équipe. Cette période m’a permis de me rendre compte qu’il y avait une vie à côté du basket. Ce moment m’a fait réfléchir et évoluer. »
Mathilde Combes ne sait pas quel va être son avenir professionnel mais elle n’a pas peur du vide pour autant :
« Non. Je ne sais pas où je vais atterrir, mais j’ai hâte de voir la suite. Quoi qu’il arrive, je sais que je vais vivre des expériences nouvelles. Je n’ai jamais travaillé dans la « vraie vie », je ne sais pas ce que c’est et j’ai envie de découvrir ça, de me fixer de nouveaux challenges. J’aimerais faire quelque chose qui me plaît, mais je sais que ce n’est pas toujours facile. Découvrir de nouveaux horizons me rend plus heureuse que de continuer dans cette voie. »
Corézienne de naissance, Mathilde Combes a été formée à Bourges et elle est passée précédemment par Chartres.
Photo: LFB
