10 journées, aucune victoire. Pire attaque, pire défense, pire adresse aux tirs, pire évaluation. Voici le bilan actuel de l’US Mondeville annoncée comme le plus petit budget de la Ligue Féminine et qui compte sur les fruits de son centre de formation pour poursuivre son séjour de deux décennies dans la division.
Longtemps handicapée par l’absence de Kim Gaucher (adducteurs), l’USOM a repris du poil de la bête avec son retour. En cinq matches, l’internationale canadienne est à 17,6 points et 4,6 rebonds. Elle tient la baraque avec l’Américaine Kristen Mann (16,7 points). Problème, les jeunes sont encore bien tendres…
La réussite n’est pas toujours normande. Samedi, l’USOM a failli réaliser un exploit retentissant et salvateur à Charleville mais Kristen Mann a loupé le tir de la gagne et l’équipe a lâché prise dans la prolongation (1-10).
Même si ses finances ne sont pas resplendissantes, le club du Calvados va profiter de ce break de fin d’année pour trouver un renfort.
« Il nous faut une joueuse qui performe, quel que soit son temps de jeu. Une rotation supplémentaire multipliera les dangers, soulagera tout le monde, permettra notamment à Myriam (Djekoundade) et Ana (Tadic) d’apporter plus d’intensité », indique le coach Romain Lhermitte à Ouest France qui donne un nom. Cela pourrait être le pivot US, Courtney Hurt (1,85m, 28 ans), qui a porté le maillot de Mondeville de 2013 à 2015.
L’USOM sait que les playdowns peuvent servir de bouée de sauvetage mais pour ça, il lui faudra gagner en saison régulière quelques matches face aux trois équipes qu’elle retrouvera alors.
« Je n’ai aucun doute sur le fait qu’on se maintiendra. On aura l’équipe pour… », lâche le coach, foncièrement optimiste.
