Zéro victoire en onze journées. Quatre victoires de retard sur Nantes et Tarbes. La situation de Mondeville est peu enviable. Bien sûr, tout se jouera en playdowns mais faut-il encore ne pas y arriver dépourvu sachant que les résultats obtenus lors de la saison régulière face aux trois autres équipes seront conservés.
L’USOM peut désormais compter sur son pivot américain Courtney Hurt (1,85m, 28 ans) mais celle-ci manque de souffle étant donné qu’elle sort d’une longue période d’inactivité consécutif à une opération au genou.
« On a besoin d’une Courtney à 30 minutes pour faire souffler tout le monde », analyse le coach Romain Lhermitte sur Actu.fr. « Aujourd’hui, elle ne le peut pas. Cela s’est vu. Si elle avait eu un genou à 100 %, elle aurait attaqué fort. Là, elle était dans le tir extérieur. Il faut du temps. C’est un peu notre problématique depuis le début de la saison. Il fallait du temps pour que Kim (Gaucher) revienne, du temps pour trouver notre collectif… Mais aujourd’hui, du temps, on n’en a plus. Ou plus beaucoup. En playdowns, on pourrait rencontrer des équipes à trois ou quatre victoires*. Nous, on en aura trois au maximum. Ça va être difficile mais on ne va pas lâcher, on va se battre. »
Le club normand connu pour la qualité de son centre de formation utilise beaucoup de jeunes, encore des pieds tendres.
« Elles sont talentueuses, mais ce ne sont pas Luka Doncic. Aujourd’hui, il faut se maintenir. Je vais mettre cette responsabilité sur les joueuses professionnelles plus que sur les petites jeunes du centre de formation. Ce sont les joueuses professionnelles qui vont faire en sorte qu’on puisse se maintenir. Sans Kim, on souffrait énormément. Depuis qu’elle est revenue, les matchs se jouent à une ou deux possessions. Ça change la donne. »
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