Quinze jours après avoir remporté un match charnière au Portel, les Limougeauds n'ont pas existé face aux Burgiens.
« On n'était pas là. On était vraiment soft. Si tu joues comme ça, tu ne gagnes pas un seul match. C'est une honte ce qu'on a montré. Tout le monde doit se regarder dans le miroir, a résumé le coach Mikko Larkas au micro de ICI Limoges. Ce n'est pas une question de tactique. On a joué comme des enfants de 3 ans. Personne ne faisait de faute. Tout le monde a abandonné. Il n'y avait pas d'équipe. Je suis très déçu de moi. Je suis le coach. Vous pouvez me blâmer si vous voulez, mais si on ne vient pas au match, c'est impossible. On n'est pas une équipe qui peut juste venir à la salle et espérer gagner le match. On doit tout mettre sur le terrain, faire les efforts. Y mettre son cœur et son âme. Aujourd'hui, on ne l'a pas fait. Je suis très très déçu de notre match. Tu peux perdre mais pas comme ça. J'attends une réponse de la part des joueurs." »
L'évaluation est le meilleur moyen de mesurer les performances de chacun. Or deux Limougeauds sont sortis du lot. Deux Français. Comme d'habitude, Nicolas Lang (17 grâce à ses 16 points et aussi 6 rebonds et 2 passes) et Mamadou Gisse (14 avec 14 points).
On sait que les étrangers -ils n'étaient que trois jusqu'ici- ne répondent pas aux attentes et samedi soir, ils ont été (encore) fantomatiques. Leur évaluation : 2 pour Trevon Bluiett, Souley Boom et pour William Christmas qui pour sa troisième apparition sous le maillot cercliste a confirmé sa... médiocrité. La seule note potable revient à l'Australien Josh Bannan (8), qui vient tout juste d'arriver et qui a cumulé 9 points, 3 rebonds et 1 contre. On ne peut pas lui demander de se transformer en un clin d'oeil en sauveur.
"Le calice jusqu’à la lie dans un Beaublanc aussi amorphe que ses protégés", a écrit Le Populaire du Centre.
Il faudra secouer tout ce joli monde pour assurer définitivement le maintien.