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Limoges : Lionel Péluhet vise « le maintien en 2025 puis le top 8 en 2026 »

Le nouveau propriétaire du Limoges CSP, Lionel Péluhet, qui a succédé à la famille Forte en juin dernier, a précisé à L’Equipe son plan pour stabiliser un monument du basket français qui est passé tout près de la catastrophe.

Lionel Peluhet © Sulyvan Manfroi / Limoges CSP

« Comme les hydres, le Limoges CSP ne meurt jamais même s’il a eu plusieurs fois des tentations suicidaires », écrivions-nous en préambule de cette nouvelle saison de Betclic Elite. Cela pour résumer plusieurs années de déboires d’un club limougeaud enfin décidé à ouvrir un nouveau chapitre plus apaisé. 

Son nouvel homme fort, Lionel Péluhet, est plutôt du genre discret mais le patron de 56 ans, à la tête d’une trentaine d’entreprises, s’est ouvert cette semaine à L'Équipe, confirmant plusieurs informations chiffrées sur la reprise du club.

Tout d’abord, le « grand argentier » des Mousquetaires, qui détient entre autres les marques Intermarché ou Bricorama, présent à tous les matches à domicile, rappelle que son apport au CSP est « personnel ». Il a pris le contrôle total (96 % des parts) du club en injectant 1,6 million d’euros. 

Le Pyrénéen, natif du Jura, ancien rugbyman de première division, également proche du Stade Toulousain et du CA Brive, a par ailleurs présenté le 13e budget de Betclic Elite (5,4 millions d’euros) et la 14e masse salariale (1,4 million d’euros) en début de saison. Tout en prenant des engagements forts auprès de la Ligue Nationale de Basket (LNB).

« Le club a mangé 3 millions de fonds propres et a terminé l’exercice avec 1,4 million d’euros de déficit. J’avais les moyens d’accompagner le projet, je sentais le club à la dérive. Il fallait remettre de l’ordre. Je me suis engagé auprès de la LNB à ce qu’il reconstitue des fonds propres positifs deux ans de suite et à combler personnellement tout déficit en fin de saison », a expliqué le propriétaire du Limoges CSP au quotidien sportif.
« Le CSP reste une marque de dingue, Beaublanc un endroit de bonheur »

Raison pour laquelle l’heure reste évidemment à la prudence quand il s’agit de présenter sa vision sportive.

« Il y a eu une lassitude, des gens qui sont partis, alors je veux co-construire quelque chose avec un horizon à trois ans pour le moment, le maintien sportif en 2025 puis le top 8 en 2026. Le CSP reste une marque de dingue, Beaublanc un endroit de bonheur », poursuit-il.

La preuve sur le terrain, le champion d’Europe 1993 n’a pas remporté le moindre match à l’extérieur dans l’élite depuis pratiquement un an et un succès à Nancy le 10 décembre 2023.

Néanmoins, l’équipe de Jean-Marc Dupraz réalise un début de saison plutôt encourageant avec un bilan de 4 victoires et 5 défaites après 9 journées, ce qui la place dans le ventre mou (8e ex-aequo). Mais elle s’apprête à défier l’ASVEL, Saint-Quentin et Paris à l’extérieur ainsi que Monaco à domicile au mois de décembre. Autant dire qu’il vaudrait mieux gagner contre La Rochelle après la trêve internationale pour pouvoir passer les fêtes avec l’esprit un peu plus tranquille.

Top scoreur du championnat polonais, Souley Boum débarque à Limoges
Meilleur marqueur du championnat polonais, Souley Boum s’est engagé au Limoges CSP pour une année plus une en option. Le meneur américain (1,90 m, 25 ans) remplace numériquement Tyrell Terry, non remplacé depuis début octobre.

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