Lors de la tranquille victoire de Limoges sur Antibes (98-80), l’intérieur Brian Conklin (2,01m, 28 ans) a réussi un parfait 7/7 aux tirs du champ et 5/5 aux lancers-francs pour 19 points plus 5 rebonds, ce qui donne un 25 d’évaluation en juste 20 minutes. Ce alors qu’il s’est donné une petite entorse de la cheville en première mi-temps.
Une sorte de résurrection pour l’Américain qui jusqu’ici affichait un pauvre 25 sur 71 aux shoots (35,2%).
En conférence de presse, le coach Kyle Milling a révélé avoir parlé avec son joueur la veille du match afin d’évacuer la fameuse pression qui empêche parfois les basketteurs d’être eux-mêmes.
A France Bleu, le directeur sportif Olivier Bourgain a assuré que malgré ses défaillances à la finition, l’Américain a toujours eu la confiance du staff. Il faut dire que l’ancien étudiant de St. Louis est un bosseur et un guerrier sur le terrain.
« Je sais qu’en général, on a l’habitude de beaucoup critiquer à Limoges, mais nous on ne le critique pas. Brian est aussi tributaire de ses coéquipiers. C’est un finisseur. Si il n’a pas les ballons dans le bon timing, il a du mal à finir, tout simplement. Mais c’est un joueur qui ne force pas, qui est dans l’esprit. Aujourd’hui, on l’a bien trouvé, il a bien fini. C’est bien pour la confiance« .
A ce sujet, l’arrivée du meneur Dru Joyce (10 passes face aux Sharks) est certainement profitable à son compatriote.
Rappelons qu’à Nanterre la saison dernière Brian Conklin tournait à 54,0% à l’adresse aux tirs pour 8,8 points.
L’autre info à son sujet, c’est que sans sa barbe, Brian Conklin est métamorphosé et que ça le rajeunit sérieusement. La morale: Samson tenait sa force de la longueur de ses cheveux, celle de Conklin ne tient pas à sa pilosité.