La saison dernière, vous aviez fait une grosse prépa avant de vous blesser. Comment avez-vous géré votre préparation cette année ?
“Cette année, j’ai eu beaucoup plus de temps. Le choix de ne pas avoir signé dans un autre club ces quatre derniers mois (NDLR : et de devenir notamment partenaire d’entraînement de luxe à Nanterre), c’était pour me reconstruire physiquement. C’était désagréable car le terrain me manquait, mais aussi agréable parce qu’on a pu faire les choses dans l’ordre. J’ai eu beaucoup de repos, des soins, mais aussi du travail avec un kiné - qui est aussi mon frère (Brice) -, un préparateur physique et un coach bien sûr.
Dans un premier temps, il a fallu analyser les trois dernières années de ma carrière : où et pourquoi je me suis blessé, où il y a eu un manque de force et de mobilité, et de planifier à partir de ces analyses. Donc ça a commencé à partir du moment où je me suis fait couper en février, donc ça fait quatre très gros mois de travail et de préparation pour arriver ici avec un bon état de forme. Ça me permet de jouer et de ne pas avoir cette sensation que le corps ne suit pas. À 25 ans, c’est bien de pouvoir revenir à cet état de jeu.