Tous les lieux de rassemblements ont fermé en Lituanie à partir du 6 novembre et malgré cela le pays est touché par une troisième vague de coronavirus. Aussi, le directeur général du Zalgiris Kaunas et de la Zalgirio Arena, Paulius Motiejūnas, fait ce constat auprès de 15mn:
«Nous constatons que les mesures de restriction existantes deviennent inefficaces. Les gens affluent vers des soirées illégales, interagissent avec des amis et des êtres chers, cherchent des moyens de s’épanouir parce qu’ils sont juste fatigués d’être enfermés sans aucune vision claire. Les exemples vus à l’étranger sont inspirants: différents pays tentent de trouver des moyens de redonner aux gens ce qu’ils désirent le plus, tout en assurant leur sécurité totale. En tant qu’arèna multifonctionnelle avec une vaste expérience dans l’organisation d’événements en toute sécurité, nous sommes prêts à rechercher des moyens d’avoir de la culture et du sport en Lituanie. Nous voyons aussi à quel point le basket-ball manque aux fans du Zalgiris. Nous avons introduit des normes de sécurité en organisant des matchs avec des spectateurs fin février et début mars de l’année dernière. Des matchs avec des spectateurs ont également été organisés cet automne jusqu’à la deuxième vague. Conformément aux exigences en vigueur à l’époque (NDLR: un spectateur tous les deux sièges), plus de 5 000 spectateurs se sont rassemblés pour les deux matches d’Euroleague qui se sont déroulés à la Zalgiris Arena en octobre, et aucune épidémie ou maladie n’a été enregistrée à l’issue de ces matches».
Après avoir examiné des exemples en Europe, Paulius Motiejūnas s’est adressé au gouvernement de la République de Lituanie avec une proposition destinée à permettre aux citoyens lituaniens de retrouver une vie sociale et culturelle.
« Bien entendu, notre volonté à elle seule ne suffit pas à donner de l’espoir au secteur du divertissement. L’approbation du gouvernement est nécessaire. Ce n’est qu’en travaillant ensemble – organisateurs d’événements, institutions culturelles, ministères, institutions de santé – que nous pourrons trouver des solutions sûres et donner ainsi de l’espoir non seulement au secteur culturel et sportif en détresse, mais – surtout – à tout le monde. Nous sommes tous des êtres sociaux et nous avons tous besoin de cette communication. Et il est de notre devoir à tous de donner aux gens l’espoir et la possibilité de le faire. »
Photo: Zalgirio Arena