L’ailier de Boulogne-Levallois Maxime Roos (2,02m, 26 ans le 24 mars) est le rookie de l’équipe de France lors de cette fenêtre à Podgorica. Il porte un regard frais et même émerveillé sur cette première sélection.
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Quels sont vos premiers sentiments vis-à-vis de ce stage à Podgorica ?
Je suis très content d’être là, très excité. J’avais déjà été partenaire d’entraînement, donc je savais un peu à quoi m’attendre. La différence c’est que là, je suis dans les douze. Il y a deux, trois joueurs que je ne connaissais pas, on apprend à se connaître.
Aviez-vous été surpris d’être convoqué ? Aviez-vous eu des échanges avec Vincent Collet au préalable et qu’attend-il de vous ?
Je n’avais pas eu d’échanges avant la sélection. Ça faisait partie de mes objectifs individuels, déjà sur la première fenêtre que j’avais loupée. Après, j’ai continué à faire mon bout de chemin avec le club. J’avais une grosse attente sur cette fenêtre-là. Je l’ai appris après tout le monde, à l’issue d’un entraînement, par Lahaou (Konate). Il est revenu sur le terrain me dire « félicitations ! ». Ça faisait partie de mes objectifs mais ça reste une surprise. C’est toujours extraordinaire d’apprendre sa première sélection. J’ai parlé avec Vincent du rôle que je peux avoir. Ça va être assez similaire à ce que je fais en club, c’est-à-dire m’utiliser principalement sur le poste 4, même si je peux doubler sur les postes 4 et 3. C’est pour amener cette polyvalence et l’activité que je peux avoir, de course, sur la défense, sur les contres, etc.
Au Monténégro, il y a des intérieurs un peu lourds, et vous aurez un moyen de les déséquilibrer. Est-ce une cible particulière pour vous ?
Avec les Métros, on a joué les deux clubs du Monténégro en Eurocup (Buducnost VOLI Podgorica et Mornar Bar) et leur équipe nationale est faite à 90% avec ces deux équipes-là. Je connais déjà les joueurs en face, les postes 4. (Danilo) Nikolic est un assez grand poste 4 (2,05m), un peu plus lent, qui joue aussi en périphérie. J’ai cette capacité de course et aussi athlétique à utiliser contre eux. Il va falloir qu’on les fatigue, que l’on ait une dimension athlétique un peu plus grande que la leur.
« Pour 2021, je dois conserver les pieds sur terre, c’est un peu short, mais il y a toujours la possibilité des JO de 2024 »
Avez-vous regardé les matches précédents à la télévision, et qu’aviez-vous ressenti ? Vous sentiez-vous concerné ?
Bien sûr, je regardais tous les matches. C’est l’équipe de France, on est derrière en tant que joueur français. C’est du basket français à l’international, c’est toujours important de supporter son pays encore plus quand c’est notre sport de prédilection. Ils ont fait de gros matches, ils ont envoyé des messages à tout le monde lors de ces fenêtres. On sait que ce ne sont pas des matches faciles, en plus avec les conditions actuelles. Le public français a aussi besoin de ça, de voir du sport, voir leurs équipes performer. Ça leur permet de s’occuper un peu l’esprit dans cette période difficile. Et puis, je regardais l’équipe de France depuis tout petit. J’ai vu Thomas Heurtel gagner des médailles alors que moi, je ne jouais qu’en 3e division régionale, et aujourd’hui je me retrouve à être son coéquipier. Les rêves que l’on a pu avoir enfant se concrétisent petit à petit et c’est toujours agréable de vivre ça.
Avez-vous eu droit à un bizutage pour cette première en bleu et qu’allez-vous faire de ce premier maillot ?
Pour le bizutage, j’avais déjà pas mal pris quand j’étais partenaire d’entraînement (sourire), entre les chansons d’anniversaire, aller chercher des ballons dans les tribunes. Pour le moment, pas encore. Les horaires d’entraînement sont chronométrés, on doit libérer la salle directement. Le maillot, je pense que je vais le garder, il sera pour ma famille. Je ne pense pas que je le donnerai à un fan mais le donner à mes parents pour les remercier de tout ce qu’ils ont fait pour moi pour me permettre d’arriver là, même si ce n’est que le début.
Maintenant que vous êtes en équipe de France, rêvez-vous d’aller aux JO ou restez-vous les pieds sur terre, sachant qu’il y a des joueurs de NBA et d’Euroleague qui seront de retour ?
Bien sûr que l’on sait que les joueurs NBA et d’Euroleague seront les premières options. Pour 2021, je dois conserver les pieds sur terre, c’est un peu short, mais il y a toujours la possibilité des JO de 2024. Ça fait partie de mes objectifs sur le terme : continuer à progresser en club, à m’impliquer. J’ai mis les deux pieds dedans aujourd’hui et je vais gratter ce que j’ai à gratter au fur et à mesure, profiter un maximum, donner tout ce que j’ai à donner pour l’équipe et le maillot.
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Quels sont vos premiers sentiments vis-à-vis de ce stage à Podgorica ?
Je suis très content d’être là, très excité. J’avais déjà été partenaire d’entraînement, donc je savais un peu à quoi m’attendre. La différence c’est que là, je suis dans les douze. Il y a deux, trois joueurs que je ne connaissais pas, on apprend à se connaître.
Aviez-vous été surpris d’être convoqué ? Aviez-vous eu des échanges avec Vincent Collet au préalable et qu’attend-il de vous ?
Je n’avais pas eu d’échanges avant la sélection. Ça faisait partie de mes objectifs individuels, déjà sur la première fenêtre que j’avais loupée. Après, j’ai continué à faire mon bout de chemin avec le club. J’avais une grosse attente sur cette fenêtre-là. Je l’ai appris après tout le monde, à l’issue d’un entraînement, par Lahaou (Konate). Il est revenu sur le terrain me dire « félicitations ! ». Ça faisait partie de mes objectifs mais ça reste une surprise. C’est toujours extraordinaire d’apprendre sa première sélection. J’ai parlé avec Vincent du rôle que je peux avoir. Ça va être assez
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Photo: Eurocupbasketball
