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Jean-Denys Choulet après la victoire de Roanne sur Le Mans : "On fait 12 interceptions en première mi-temps, ce qui est énorme !"

Le Manceau Matt Morgan a marqué 36 points, 3 de plus que le Roannais Ronald March, mais c'est toute la Chorale qui a fait un match supérieur au MSB notamment en défense : 105-92.

"On a commencé le match en sifflant", a grincé le coach du Mans, Elric Delord. Pour aller dans son sens, on peut noter le 31-18 après dix minutes de jeu et ça ne s'est pas vraiment arrangé par la suite. Roanne a réussi à totaliser 127 points à l'évaluation, ce qui prouve à la fois sa productivité et le laissez-aller de l'adversaire. Commentaire de Jean-Denys Choulet :

"On peut dire que l'on a pratiquement le maintien en poche. A 13 victoires, c'est très bien. Maintenant, on peut regarder vers le haut et gratter des places. Ce soir, on fait un match plein, d'équipe avec des choix un peu particuliers car forcés et contraints. Certains joueurs ont eu moins de temps de jeu, ce n'est pas qu'ils sont mauvais, c'est mon choix. J'ai pensé que Max (Roos) pouvait nous apporter en 3 aujourd'hui. Tout le monde a fait son boulot. Silvio (De Sousa) a fait un passage phénoménal à un moment donné. Yannis (Morin) a été très bon sur des paniers décisifs sur la fin de match. Rudy (Ona-Embo) a joué au basket comme on aimerait qu'il joue tous les week-ends, même s'il ne marque pas énormément de points et qu'il ne fait énormément de passes, mais sur l'attitude et la défense qu'il fait sur Morgan à la fin, il le tue. Même si Morgan ce soir met 36 points. On avait prévu de les défendre tout terrain car je sais qu'il n'aime pas trop, les switchs surtout. Ils font 17 pertes de balle en première mi-temps. On fait 12 interceptions en première mi-temps, ce qui est énorme ! Je pense que c'est ça qui nous fait gagner ce match. On finit à 15 interceptions sur le match. On perd 13 balles mais eux en perdent 21. C'est quand même assez remarquable pour une équipe qui ne défend pas la plupart du temps. Ca veut bien dire que la défense c'est une question de volonté comme je le martèle depuis des années, et qu'il n'y a pas de raisons de défendre comme on a défendu contre Blois et comm on a défendu contre Le Mans ce soir."

Photo : Maxime Roos (Jacques Cormarèche)

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