La préparation de la saison de Betclic Elite des Metropolitans 92 démarre ce mercredi. L'occasion pour le nouveau coach Laurent Foirest de revenir sur son arrivée à Boulogne-Levallois.
Après huit saisons à coacher Quimper en NM1 puis en Pro B, Laurent Foirest va connaître sa première expérience en Betclic Elite. L'assistant de Vincent Collet en équipe de France succède à ce dernier aux Mets 92 et manque par conséquent la Coupe du monde avec les Bleus. Un crève-coeur qu'il a accepté pour vivre un nouveau défi au sommet du basket français.
Arrivé dans le club finaliste des playoffs 2023 - mais menacé de disparaître cet été - en juillet, il a réalisé ce mercredi 16 août le premier entraînement avec son nouveau groupe. Au micro du Parisien, il est revenu sur sa décision d'intégrer le projet des Metropolitans 92 et de laisser temporairement de côté les Bleus pour la campagne 2023.
"Entraîner un club de Betclic Élite est une opportunité qui ne se présente pas tous les jours. J’avais conscience qu’il ne fallait pas la rater. Ce qui a fait basculer la décision, c’est quand Vincent (Collet, le sélectionneur des Bleus) m’a assuré qu’il ne me remplacerait pas et qu’il comptait sur moi pour les Jeux olympiques de Paris en 2024. C’est un rendez-vous important pour moi, je suis dans le staff des A depuis 2017 et depuis 2015 avec l’équipe de France A'. Pour moi, les JO de Paris constituent une sorte d’accomplissement. Cela aurait été très dur de ne pas les faire. Vincent m’a dit d’accepter la proposition du club, que c’était une bonne chose pour moi et que je ne devais pas rater cette opportunité. Découvrir la Pro A allait me permettre de continuer à progresser."
Avec un effectif sur le point de se finaliser, Laurent Foirest reprend ainsi la charge d'un club qui a connu une saison folle et inédite dans l'histoire du basket français. Evidemment, les attentes ne seront pas les mêmes après les départs des phénomènes Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly.
"La situation n’est plus la même. Le budget n’est plus le même (il a été réduit par deux et est annoncé aux alentours de 5 millions d’euros), le club a failli disparaître et je pense que le public est au courant que Victor n’est plus là. On va essayer de séduire par notre collectif, par le jeu… Si j’étais une buse, ils ne m’auraient pas demandé de venir. Je pense qu’il n’y a pas grand-chose à perdre à relever le challenge. Même pour le club, il y a tout à y gagner. Si on réussit, ils verront qu’ils ont eu raison de repartir. Le fait de ne pas disputer de Coupe d’Europe est aussi un handicap pour le recrutement. Si on avait eu une invitation, l’équipe serait déjà composée. Il y a des joueurs qui ont refusé pour cette raison ou pour d’autres."
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