Dans le podcast Urbonus de BasketNews, Mike James (1,85 m, 33 ans) a confirmé qu’il serait toujours un joueur de l’AS Monaco cette saison et a commenté les rumeurs qui avaient éclatées ces dernières semaines à propos d’un éventuel départ, notamment vers l’Olympiakos. Il a aussi livré ses doutes sur la cohabitation du quatuor monégasque avec la signature de Kemba Walker ou encore son rôle dans les discussions avec Nikola Mirotic pour une éventuelle venue sur le Rocher. Voici quelques passages.
Sur ses envies de départ :
"Je n'étais d'accord avec personne (NDLR : des rapports faisaient état de rapprochement avec l’Olympiakos). J'avais des interrogations sur mon avenir à Monaco, des questions auxquelles je n'ai pas vraiment obtenu de réponse. Je ne sais pas si je suis une pierre angulaire ou une partie du plan du club, mais on m'a dit que je restais, alors je suis là. Je voulais savoir si j’avais un futur à Monaco. S’il n’y avait pas de perspective à Monaco pour moi au-delà de cette saison, alors je pensais qu’il n’y avait pas d’intérêt à rester cette année. Je ne cherchais pas spécialement une prolongation de contrat, simplement des indications sur ce qui allait se passer après, plus de communication. Je n’ai eu aucune réponse. Disons que je pesais mes options. On m’a simplement dit que je restais, que je n’étais pas autorisé à partir. Cette saison, je suis là. On verra ce qui se passera l’été prochain lors de la free agency."
Sur l’arrivée de Kemba Walker :
"Je ne pense pas que ce soit la signature de Kemba Walker qui m’a fait dire que mon futur à Monaco sentait mauvais. Mais c’était déjà difficile de bosser avec trois arrières la saison dernière. Maintenant, avec quatre, ça semble pratiquement impossible. J’imagine qu’on va arriver à se débrouiller. Honnêtement, je ne sais pas comment ça va se passer, il y a beaucoup de monde. Ça va être intéressant de trouver une solution. Je suis heureux que Kemba soit ici, heureux s’il est en mesure de nous aider. Il va falloir qu’il s’adapte car c’est un basket différent mais nous sommes là pour gagner des matches. J’ai eu énormément de conversations avec le coach mais je ne suis pas sûr qu’il soit vraiment maître du recrutement à Monaco. Je ne crois pas que c’était son choix, lui aussi va devoir trouver une solution. L’an dernier, quand on jouait avec trois arrières, c’était souvent moi qui défendait sur le poste 3 adverse. C’était cool mais je ne voulais plus vraiment le faire, je ne suis pas la plus grande personne au monde. Avec Elie Okobo et Jordan Loyd, ça nous a pris beaucoup de temps pour construire une alchimie. C’était déjà assez difficile de faire cohabiter trois joueurs aussi talentueux qui ont besoin du ballon alors en ajouter un quatrième, vraisemblablement le plus talentueux de tous, semble difficile. Ça va changer toute une dynamique qu’on a pris du temps à créer. J’ai beaucoup de questions."
Son rôle dans le recrutement (non abouti) de Nikola Mirotic :
"On a joué ensemble à New Orleans, on se connait depuis longtemps. Niko et moi rentrons dans la même catégorie : celle des gros joueurs d’Euroleague n’ayant jamais remporté de titre. J’ai lu un article qui disait que nous étions les deux meilleurs de l’histoire sans titre. Après avoir joué le Final Four de l’an dernier, nous avons évoqué la possibilité d’évoluer ensemble cette saison, peu importe la destination. Il avait des problèmes à Barcelone et j’ai essayé de faciliter son arrivée à Monaco. Mais je ne suis pas GM, je ne pouvais rien lui promettre (sourire). Je lui ai dit tous les bons et mauvais côtés, je lui ai dit que je voulais jouer avec lui mais il a pris une autre décision. J’ai essayé de ne pas trop l’embêter mais je lui écrivais quand même pratiquement tous les jours pour voir quelle était la tendance. Ça aurait été génial de le récupérer mais ça ne s’est pas fait, il faut avancer maintenant. Selon ce que j’ai compris, ça s’est joué entre le Partizan et nous au début. Monaco est parti sur d’autres options puis il s’est passé ce qu’il s’est passé avec le Partizan et il ne restait plus que Milan dans la course. C’est ma lecture de l’histoire mais je pourrais avoir tort. J’ai tenté de lui dire que je lui trouverais des shoots ouverts (rires) mais je suis heureux pour lui s’il est heureux."
Sur les rumeurs d’un rapprochement avec le Panathinaïkos en début de mercato :
"Je ne sais pas à quel point c'était agressif. Dimitris Giannakopoulos (NDLR : propriétaire du Pana) et moi avons une relation semi-solide. Nous parlons souvent. Je pense qu'il m'a peut-être demandé quel était mon statut. Je lui ai dit que je ne pensais pas que je partais, je pensais que je restais. Je ne me voyais pas aller n'importe où. Donc, en gros, ça s'est arrêté juste après ça."
Le podcast est à retrouver en intégralité (en anglais) ci-dessous :
Photo : Mike James (AS Monaco)
