Après la très large victoire de son équipe sur la France (95-65), le coach espagnol Jordi Fernandez a insisté sur le fait qu'il ne s'agit que d'une première étape dans un processus pour le court et le long terme qui doit amener le Canada en haut de l'affiche.
"Nous avons atteint notre premier objectif, qui était de jouer dur pendant 40 minutes. Peu importe comment les choses se passent, il faut rester unis. Les garçons ont fait preuve de résilience. Nous n’avons pas bien commencé. Nous avons réussi de bons tirs, mais ils ne sont pas rentrés. Nous sommes restés les mêmes et, plus tard, en seconde période, notre pression, notre physique et nos tirs, nous ont aidé. C'est juste une victoire et c'est un long tournoi. Les garçons comprennent l’importance de jouer à chaque match. Le plus important maintenant, c'est le deuxième match.
C'est toujours agréable d'être récompensé quand on a travaillé si dur, a t-il poursuivi. Je donne donc tout le mérite du monde à ces gars-là. Mon travail consiste à les préparer pour le prochain match. J'ai assisté aux Coupes du Monde, aux Jeux Olympiques, à l'EuroBasket, aux playoffs NBA… et le match le plus important est le suivant. Si vous ne le pensez pas, vous vous trompez. Nous n'avons rien fait. Nous n'avons pas la médaille d'or et nous ne sommes pas qualifiés aux Jeux Olympiques. Nous savons pourquoi nous sommes ici et le prochain match sera notre vie. Nous n'avons encore rien fait, mais nous pensons que nous sommes une bonne équipe. Nous avons travaillé dur, nous sommes donc ici pour montrer au monde entier notre identité. Pas seulement cet été, mais plus tard aussi. Notre programme va grandir. Il ne s’agit pas seulement de se battre pour se qualifier pour les Jeux Olympiques ou pour l’or. Nous voulons montrer au cours des dix prochaines années à quel point nous pouvons être bons en tant que structure."
Photo : Shai Gilgeous Alexander (FIBA)