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Coupe du monde : Le coach du Canada admirateur de celui de la Serbie

Le coach espagnol du Canada Jordi Fernandez a dit tout son respect pour celui de la Serbie, Svetislav Pesic, qui sera face à lui en demi-finale de la Coupe du monde.

"Nous sommes entrés dans l'histoire, c'est la première fois que le Canada se retrouve en demi-finale de la Coupe du monde, c'est une grosse affaire. Nous nous sommes battus à un niveau élevé et nos contres-attaques sont partis d'une bonne défense," a commenté Jordi Fernandez après la victoire de son équipe sur la Slovénie.

Si c'est la première fois que le Canada est dans le dernier carré du Mondial, c'est aussi une grande première pour l'équipe nationale serbe en tant que telle de se qualifier directement pour les Jeux Olympiques. Elle n'avait pas obtenu son laissez-passer pour les Jeux Olympiques de Pékin (2008), de Londres (2012) et de Tokyo (2020). En 2016, elle a acquis son billet pour Rio de Janeiro en remportant le tournoi de qualification à Belgrade. Pour les Jeux d'Athènes en 2004, elle s'était qualifiée en tant que champions du monde d'Indianapolis, mais c'était sous le nom de Serbie-et-Monténégro.

Un pari réussi pour Svetislav Pesic, 74 ans, qui n'a pourtant pas sous la main plusieurs éléments-clés dont Nikola Jokic et Vasilije Micic Jordi Fernandez est l'un de ses fervents admirateurs.

"Ils sont dirigés par l'un des meilleurs entraîneurs européens de tous les temps. Quand j'étais petit, il a remporté l'Euroleague avec Barcelone (NDLR : en 2003). Un grand entraîneur, de grands joueurs qui ont beaucoup d'expérience dans le basket FIBA ​​que nous n'avons pas, mais nous l'acquérons petit à petit. Je crois que nous serons meilleurs contre la Serbie que nous ne l'étions lors de ce match."

Par ailleurs, le coach du Canada a évoqué l'expulsion de Dillon Brooks contre la Slovénie.

"Il faut qu'il se maîtrise, il ne doit pas être exclu. Je pense qu'il est l'un des meilleurs défenseurs de ce tournoi, c'était son clinic défensif : de la pression sur tout le terrain, toujours à portée de main de l'adversaire. Et celui qui n'aime pas ça n'aime pas le basket."

Photo : Svetislav Pesic (FIBA)

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