Avec seulement quatre joueuses pro, l’ASVEL a sombré lors de la Supercoupe féminine contre Fenerbahçe (52-109) comme en ouverture de la saison de Ligue Féminine à La Roche-sur-Yon. Le coach David Gautier doit faire face, tant bien que mal, à un calendrier démentiel malgré un groupe réduit.
Que peut-on retenir d’un tel match avec seulement quatre pros ?
"Fenerbahçe, c'est le top niveau européen, donc il faut être prêt, livrer un combat physique. On ne l’était pas forcément pour plein de facteurs (NDLR : seulement quatre joueuses pro). On n’était pas loin jusqu’à la sortie de Marine Fauthoux dans le deuxième quart-temps où on prend un 10-0, ça veut dire qu'on a quand même réussi à faire de bonnes choses par moment. On apprend l’absence de Sandrine (Gruda) une demi-heure avant le match, je pense que tout le monde a repris un coup derrière la tête. Il faut qu'on progresse pour gagner des matches malgré tout ça. La marche est tellement haute que ce n’est pas facile non plus. Les petites (NDLR : les Espoirs) peuvent être fières d’elles car ce n’est pas facile dans ce contexte et elles se sont fait plaisir.
Vous allez bénéficier d’une nouvelle joueuse, la pigiste Jori Davis. C’est peut-être la seule bonne nouvelle de la soirée ?
Si elle est qualifiée, oui, et ça je ne sais pas encore. Mais on a besoin d’elle maintenant. Ce midi, on était contents de retrouver Sandrine (Gruda), il y avait de bonnes nouvelles concernant les blessées. Et finalement, on perd Sandrine au dernier moment (NDLR : maladie). Forcément, c'était un peu un peu difficile à vivre et surtout pour les filles. Ce n’est pas cool de jouer des matches dans ces conditions comme ça.
Quel est le niveau d’urgence à gagner contre Angers ce dimanche en LFB ?
On est dans un championnat où on ambitionne la première place donc forcément, tout retard pris, il faudra le rattraper. On sait que ce n’est jamais facile parce qu'on a des concurrents qui sont d'un bon niveau. Maintenant, qu’on finisse premiers, deuxièmes, troisièmes ou quatrièmes, c’est en playoffs qu'il faudra être au complet parce qu’à la rigueur, s'il faut attendre encore un ou deux matches avant de récupérer des joueuses, je préfère les avoir durablement. Au complet, il faudra être capable de recréer ce qu’on a fait l'année dernière. Il faut sortir de cette spirale qui est difficile parce que ça fait six semaines qu'on vit et on s’entraîne avec quatre professionnelles, parfois cinq ou six, 10 avec les jeunes. C'est un peu pesant mais, en attendant, personne ne lâche et tout le monde se bat avec le sourire au quotidien. On va tout faire pour gagner mais ça ne serait pas la fin du monde non plus s’il y avait défaite dimanche."
A Villeurbanne.
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Photo : David Gautier (Infinity Nine Media)