L'Hapoël Tel-Aviv a refusé d'affronter le Maccabi Tel Aviv en demi-finale de la Winner Cup pour ne pas se plier aux exigences de la police qui, pour des raisons de sécurité, voulait scanner les pièces d'identité des supporters, ce qui a entraîné d'énormes files d'attente à l'extérieur de la salle.
Selon Walla, qui cite des sources policières, l'objectif était de s'assurer que les personnes expulsées du derby de football de Tel-Aviv, qui a donné lieu à une émeute, n'entrent pas dans la salle ou encore d'identifier ceux qui n'ont pas encore été arrêtés. Pour les supporters de l'Hapoel Tel Aviv, dont certains n'étaient pas munis de pièces d'identité, qui ont appris qu'il ne serait pas possible d'apporter des boissons et qu'ils ne pourraient peut-être pas non plus aller... aux toilettes pendant le match, c'était insupportable. Sur les réseaux sociaux, l'Hapoël a écrit :
"Des amateurs de sport – pas des criminels ! Dès le matin, nous avons commencé à recevoir des messages qui nous faisaient comprendre que la police israélienne considérait le match de ce soir comme un événement de guerre dans lequel se trouvaient parmi les supporters, âgés de huit à quatre-vingts ans, des femmes et des enfants – tous étaient des criminels potentiels. Au vu de l'attitude avec laquelle le public a été traité à l'entrée de la salle, nous avons décidé qu'il ne servait à rien de jouer ce soir. Le sport appartient aux fans !"
Le Maccabi Tel-Aviv affrontera l'Hapoël Jérusalem en finale et l'Hapoël Tel-Aviv risque une lourde amende.
Photo : Hapoël