Porté par un Benjamin Sene des grands soirs (24 points, 11 passes), Nanterre est venu à bout du Mans ce mercredi soir (93-81). En conférence de presse, le coach Pascal Donnadieu a salué la progression de son équipe, qui en est à quatre victoires de rang.
La saison de Nanterre avait très mal démarré à Strasbourg, avec une défaite sans contenu. Moins de trois semaines plus tard, les hommes de Pascal Donnadieu pointent au 4e rang de la Betclic Elite, ex-aequo avec Bourg-en-Bresse, avec un bilan de 4-1 et surtout quatre succès d’affilée. Le dernier en date, contre Le Mans ce mercredi soir (93-81), est un bis repetita de la victoire contre Roanne huit jours plus tôt avec une incroyable remontée au dernier quart-temps (32-14).
"Je pense qu'on est tombé contre une bonne équipe du Mans. C'est une équipe qui met beaucoup d'agressivité en défense, on a été plusieurs fois à -7 ou -8. Notre premier grand mérite est d'avoir gardé la tête froide et d'avoir continué à jouer par rapport à ce qu'on s'était fixé comme objectif. C'est ce qui est intéressant avec cette équipe : on est capable de vite s'adapter et réagir par rapport à ce qui peut manquer au cours du match. Ça ne va pas durer forcément mais je sens une progression dans le jeu à chaque match qu'on joue actuellement. On a commencé très bas contre Strasbourg mais on progresse", a commenté Pascal Donnadieu en conférence de presse.
"C’est ça une vraie équipe : on n'est pas dépendant d'un ou deux joueurs"
Cette fois-ci, ce sont Benjamin Sene (24 points à 10/13 aux tirs, 11 passes décisives et 4 rebonds pour 33 d’évaluation en 33 minutes) et Desi Rodriguez (14 points, 7 rebonds) qui sont sortis de leur boîte.
"On a joué avec neuf joueurs et on peut considérer que les neuf joueurs ont apporté. Je pense notamment à Hamady (Ndiaye) qui a joué 13 minutes et qui a été très impactant (6 points, 2 rebonds, 2 contres) ou à Justin Bibbins (9 points) qu'on a qu'on a fait sortir du banc qui a été un petit peu moins bien mais Ben (Sene) a pris le relais. C’est ça une vraie équipe : on n'est pas dépendant d'un ou deux joueurs. C’est ça qui m'intéresse."
La phrase d'Elric Delord, coach du MSB : « On a dominé pendant 32-33 minutes mais Nanterre a réussi à inverser le momentum. Sur ces sept minutes qu'il nous manque, j’aimerais que les leaders ne se cachent pas. On travaille bien, et ça se voit. Mais c’est ce manque de caractère qui m’embête. Honnêtement, c’est incompréhensible : ces trous d’air nous coûtent. »
Photo : Benjamin Sene (Jacques Cormarèche)
