Ce jeudi 5 octobre, l’ASVEL s’est logiquement inclinée sur le parquet de l’Etoile Rouge de Belgrade en ouverture de la saison 2023-2024 de l’Euroleague. Le coach T.J. Parker regrette l’entame de match et demande du temps pour travailler.
L’aventure européenne commence mal pour l’ASVEL. Devant Novak Djokovic, les Villeurbannais ont pris l’eau à la Stark Arena de l’Etoile Rouge de Belgrade (94-73). La déconvenue a débuté dès le premier quart-temps où les Serbes ont commencé avec un improbable 6/6 à 3-points. Ensuite, Joffrey Lauvergne (18 points, 6 rebonds), Nando De Colo (13 points, 5 passes), Paris Lee (7 points, 9 passes) and co n’ont pas pu inverser la courbe face au collectif de Dusko Ivanovic.
« C’est dur de gagner un match, surtout à l’extérieur, quand on encaisse 30 points dans le premier quart-temps et 52 en première mi-temps. On n’a commis qu’une seule faute au premier acte. On n’a pas mis assez d’intensité au départ et on l’a payé. Il faut qu’on rende les choses plus difficiles pour l'adversaire. Beaucoup de joueurs n'ont pas joué à ce niveau pendant longtemps. Nous ne pouvons pas être pressés. Nous sommes une nouvelle équipe, on repart toujours à zéro. Il faut du temps et apprendre. L’Etoile Rouge est bien meilleure cette année que l’année dernière. Il y a plus de talents : Teodosic, Giedraitis, Napier… C’est une équipe qui va être très difficile à jouer », a commenté T.J Parker en conférence de presse.
Pour retrouver de la confiance, l’ASVEL mise sur les deux prochains matches à domicile avec la réception de Nancy, tombeuse de Paris, ce dimanche après-midi (14h30) puis celle du Partizan, l’autre équipe de Belgrade, ce jeudi soir à 20h.
Quand un journaliste serbe fait remarquer que ce n’était pas l’idée la plus intelligente d’arriver à Belgrade à 12h le jour du match, T.J. Parker répond : « Donnez-moi plus d'argent et on viendra la veille. Je ne vais pas vous expliquer la façon dont on voyage. En faisant comme nous, nous avons gagné 30 heures. Nous jouons 80 matches dans une saison, nous devons parfois faire des sacrifices. Si nous ne prenons pas un avion privé pour Belgrade le même jour, il nous faudrait 15 heures pour arriver ici car il n'y a pas de vols directs. C'est pour cela. »
Photo : Nando De Colo (Euroleague)